L’inspecteur général des finances – chef de service Jules Alingete a été reçu en audience par le chef de l’Etat le 18 septembre dernier. Il ressort des sources de la présidence que le n° 1 de l’IGF est allé présenter au président de la République le rapport d’activités menées par son service.
En effet, après avoir été redynamisée par Félix Tshisekedi, peu après son avènement à la tête de la RDC, l’IGF a mené un combat sans relâche contre les prédateurs financiers qui pullulaient dans les institutions et administrations publiques.
C’est un rapport détaillé décrivant les grandes réalisations et les difficultés rencontrées par cette structure de contrôle des finances publiques qui a été présenté au chef de l’Etat.
Alingete a rappelé le caractère crucial du rôle qu’il est appelé à jouer, conformément à ses missions, en sa qualité de «gendarme financier» de la nation.
Le président de la République a pour sa part donné des instructions claires indiquant que l’IGF devait continuer à se focaliser sur la mobilisation des recettes publiques, conformément à sa mission de vérification et de contrôle de toutes les opérations financières de l’État dans les institutions publiques et les entités administratives décentralisées ainsi que les organismes bénéficiant de l’appui financier de l’État. «Nous sommes dans la droite ligne des instructions présidentielles», a sobrement fait savoir Jules Alingete, au sortir de l’audience.
Selon lui, il a été question de partage d’informations en rapport avec les efforts que déploie l’IGF dans sa lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics et la mauvaise gouvernance.
Après le dépôt de ce rapport au chef de l’Etat, l’IGF se sent requinquée dans son combat contre les antivaleurs qui ont la peau dure en RDC.
L’harmonie est totale entre Félix Tshisekedi qui a redonné vigueur et vitalité à l’IGF et Jules Alingete qui insufle la saine peur du gendarme financier chez les prédateurs dans différentes institutions et entreprises publiques.
Le patron de l’IGF a su montrer, par sa hargne dans la traque, que la confiance placée en lui était justifiée. Et les sarcasmes et autres calomnies dont il fait l’objet, de la part de certains détracteurs kleptomanes sont là pour le corroborer.
Le Maximum