Dans une mise au point faite vendredi 6 septembre, l’Inspection générale des finances (IGF) a rejeté les allégations selon lesquelles son service aurait retardé l’envoi d’une cargaison de 67 camions transportant des vivres et non vivres comme aide humanitaire du Programme alimentaire mondial (PAM) au profit des populations et des camps des déplacés de la ville volcanique.
L’auteur de cette affabulation, un certain Patrick Mundeke, acteur politique de la ville de Goma avait affirmé à tort que ladite cargaison serait arrivée à Goma depuis près de 10 jours et aurait traîné à être distribuée aux bénéficiaires suite à la lenteur de procédure en rapport avec le traitement du dossier de demande d’exonération qui proviendrait de l’équipe de l’IGF basée à Goma.
Dans sa mise au point, l’Inspection générale des finances a indiqué qu’il s’agit d’une dénonciation infondée et basée sur des rumeurs. L’IGF fait savoir ainsi qu’au contraire, le premier dossier comprenant quatre demandes d’exonération, a été émis le 2 septembre 2024 par la DGDA, déposé auprès de son équipe sur place le 3 septembre 2024. Il a été aussitôt traité le même jour, et que le second document retraçant deux autres exonérations introduit le 4 septembre auprès de l’équipe de l’IGF à la même date a été signé sans coup férir par l’inspecteur général des finances chef de mission le jour même également.
Selon l’IGF, le dénonciateur semble motivé par une intention manifeste de nuire à la réputation du travail sérieux que réalisent ses équipes sur le terrain.
Si donc la cargaison de l’aide humanitaire du PAM pour les populations déshéritées de Goma a fait 9 jours sur place comme le prétend M. Mundeke, le problème réside ailleurs.
Pour sa part, l’IGF se dit déterminée à continuer à «travailler avec conscience et professionnalisme et sans léthargie ni atermoiements» dans le traitement des dossiers, surtout ceux à caractère humanitaire.
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