A l’approche de la rentrée scolaire 2024-2025, prévue le 2 septembre prochain, la ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raissa Malu, a émis de nouvelles directives strictes concernant les pratiques financières dans les établissements scolaires.
Dans une circulaire signée le 7 août, elle a rappelé les règles essentielles pour garantir une rentrée scolaire équitable et transparente sur l’ensemble du territoire national.
Interdiction des acomptes
Parmi les mesures phares, Raissa Malu a insisté sur l’obligation de percevoir les frais scolaires exclusivement en monnaie nationale, le franc congolais (CDF), une directive devant s’appliquer aux écoles maternelles, primaires et secondaires, y compris les établissements privés. De plus, la ministre a fermement interdit la perception d’acomptes sur les frais scolaires avant la rentrée scolaire, une pratique souvent décriée par les parents.
Autres directives
La circulaire précise également que les parents sont libres de se procurer les fournitures scolaires, les uniformes et les tenues d’éducation physique sur le marché de leur choix, sans aucune obligation d’achat imposée par les établissements. Mais aussi, les inscriptions sont gratuites et doivent se faire selon les dates fixées par le calendrier scolaire 2024-2025. Aucun test d’admission ne doit être organisé pour les nouveaux élèves, et aucun frais de confirmation ou de réinscription ne doit être exigé des anciens élèves.
Raissa Malu a aussi rappelé que les élèves ne peuvent être exclus pour des raisons ethniques, raciales, religieuses ou financières. Ces dispositions, bien que déjà en vigueur, souffrent souvent de non-application. La ministre a donc exhorté les directeurs provinciaux à prendre des sanctions sévères contre les contrevenants.
Suivi rigoureux
Raissa Malu a souligné que certaines de ces mesures avaient été prises par le passé, mais n’avaient pas été respectées. Elle a donc instruit les directeurs provinciaux de veiller à leur stricte application et de sanctionner sévèrement les responsables d’écoles qui ne se conformeraient pas à ces directives qui visent à garantir une rentrée scolaire harmonieuse et à protéger les parents et les élèves contre les abus financiers souvent observés dans les établissements scolaires.
PL