Au cours d’un entretien avec Le Maximum, Bonane Mushi a fustigé la prétention de l’Udps d’Etienne Tshisekedi, qui désire gérer les 12 postes leur réservés au comité préparatoire du dialogue. Un geste inélégant qui se justifie par le fait que le pouvoir en place a pris le parti de consulter Tshisekedi et ses hommes à l’extérieur du pays, leur faisant croire qu’ils représentent à eux tous seuls toute l’opposition rd congolais. Alors qu’il n’en est plus rien depuis belle lurette. Tout en reconnaissant l’importance de ce parti politique Bonane Mushi estime que l’Udps a vieilli et subit les contres-coups du temps passé à lutter contre la dictature de Mobutu. Le coordonnateur de l’opposition patriotique et républicaine note que les deux camps (Majorité présidentielle et l’Udps) ont joué à un jeu de cache-cache qui révèle ses faiblesses.
S’agissant du dialogue, Bonane Mushi fait remarquer qu’’il s’agit d’un destiné à trouver des solutions à des problèmes qui se posent à tous les niveaux de la vie politique nationale. Il se demande donc comment le facilitateur arrivera à constituer un comité préparatoire sans tenir compte de l’existence de tous les partis politiques de l’opposition s’il ne veut pas courir devant un rendez-vous manqué d’avance, qui décrédibilisera toutes les assises à tenir.
En conclusion, Bonane Mushi explique que l’appel de l’opposition patriotique et républicaine au dialogue pourrait s’avérer différent de celui d’il y a quelques temps. Parce que selon lui, même sans l’Udps, on peut aller au dialogue. Le prof Mushi révèle ainsi que l’Udps est elle-même divisés au sujet de sa participation au dialogue. Certains au sein du parti d’Etienne Tshisekedi sont disposés à y participer dès demain matin. Alors que d’autres dont les cœurs battent pour le G7, sont d’avis que Tshisekedi est un obstacle et qu’il faut élaguer certaines branches autour de lui. S’il tenir compte de l’Udps et de ses combattants, auxquels on peut ajouter les sympathisants de la Dynamique de l’opposition, la balance de la composante partis politiques pencherait en faveur de ceux qui sont favorables au dialogue.
Didier Okende Wetshi