Les ennuis judiciaires pour l’ancien président français Nicolas Sarkozy se poursuivent. Selon les informations rapportées par la presse française ce mardi 13 juin, son domicile situé dans une impasse privée du 16ème arrondissement de Paris a été perquisitionné par une demi-douzaine d’enquêteurs de la police judiciaire.
À en croire les précisions apportées sur cette situation par l’Agence de presse française, la perquisition a duré plusieurs heures et était toujours en cours vers 16 heures.
Elle aurait commencé après l’audition dont il a fait l’objet ainsi que son épouse à l’OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales), à Nanterre. Mme Carla Bruni-Sarkozy aurait été écoutée comme un témoin simple. Tout ceci se passe dans le cadre d’une enquête sur la rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine. La justice soupçonne en effet plusieurs personnes d’avoir participé à une opération afin que ce dernier retire ses accusations contre l’ancien patron de l’Élysée. Ceci aurait été possible contre rémunération.
À en croire les enquêteurs, le retrait des accusations par ce dernier lui aurait valu un montant évalué à, au moins 608 000 euros. Rappelons qu’il y a quelques semaines, l’ancien président français a écopé d’une condamnation de trois ans de prison dont un an ferme.
Il exécutera en partie cette peine sous bracelet électronique. Il est reconnu coupable de corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes. Cette décision vient ainsi confirmer celle qui avait été prononcée en première instance, le 1er mars 2021. Devant la justice de son pays, il répond de plusieurs accusations.
Ces ennuis qui s’abattent sur l’ancien locataire du Palais de l’Elysée poussent plus d’un observateur à interroger la légitimité de ceux qui, dans la nouvelle opposition congolaise et dans certaines chancelleries occidentales, s’évertuent à critiquer les poursuites pénales ciblant l’ancien premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo pour des présomptions de prévarications autrement plus lourdes (Bukangalonzo) en y voyant seulement «un rétrécissement des espaces des libertés en RDC». Deux poids, deux mesures ?
SD