Au total, cinq usines clandestines de fabrication d’eau “en sachet” ont été démantelées par la police, dans l’enceinte du home des vieillards de Kabinda, dans la commune de Lingwala à Kinshasa.
Alerté par le directeur nationale de la Direction d’encadrement des personnes de troisième âge (DEPTA), les éléments de la police ont fait une découverte surprenante, avant de démolir toutes les unités de production illégales. Elles sont équipées d’une dizaine de machines en ferrailles et de réfrigérateurs en fragments fonctionnant en toute clandestinité sans documents, ni autorisation des autorités compétentes.
Outre les machines en ferrailles, visiblement défraichies, les policiers ont saisi “une grande quantité d’eau déjà mise dans les sachets”, des congélateurs, une centaine de bidons de 5 litres vides, sans compter les accessoires de ces petites usines de fortune.
Lassé, le directeur Malweki dit vouloir aseptisé l’enceinte du home des vieillards de Kabinda car, selon lui, les activités de production polluent l’environnement.
J’ai fait recours au service spécialisé parce qu’il y a des pratiques illégales de fabrication d’eau qui continuent ici. J’ai dit aux responsables que ces pratiques ne sont pas conformes mais ils se sont entêtés et ont poursuivi. Ces gens doivent arrêter de produire l’eau ici parce qu’ils sont en train de gâcher l’environnement là où vivent les vieillards. Je leur ai adressé plusieurs lettres pour leur demander de quitter le lieu. Nous voulons aseptiser l’environnement ici pour que les vieillards vivent en toute tranquillité, a prévenu le directeur du home des vieillards de Kabinda.
A en croire Mr Malwekisaya, la démolition de ces usines au sein de cet hospice fait partie de sa mission, celle de se conformer au standard de home des vieillards. Il a, par ailleurs, précisé que c’est illégal de voir toutes ces personnes vivre avec leurs familles au sein de cette concession alors qu’elles n’ont pas atteint le troisième âge.
Deux propriétaires de ces unités de contrefaçon ont été interpellés et acheminés au poste de police, en attendant la suite des enquêtes déjà en cours.
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