Quatorze arbitres prestant dans les entités subdélégataires de la Ligue de football de Kinshasa (LIFKIN) dont c’était un danger pour le championnat viennent d’être interdits de toutes activités liées au football. Il s’agit, pour la catégorie nationale de : Kasanda wa Kasanda, Badjoko Lomeka, Ambongo Monga Ndiwa, Kazadi wa Kazadi Jean, Kapeta, Makoko Mafota Jean, Yemueni Kenda, Musenga Shambuyi et Masimba José.
Pour la catégorie Un, Sindo Kano, Nyondo Mokolo, Thika Boleka Aristide et Banikina Lubaki sont concernés.
Dans la catégorie Stagiaire, l’on cite Abouba.
Ces référés s’étaient caractérisés par des attitudes et comportements qui violaient gravement l’éthique et la morale sportives, en freignant délibérément les lois de la Fédération internationale de football association (FIFA). En plus, ils usaient du trafic d’influence, menaçant et injuriant athlètes et dirigeants de clubs, et venaient souvent officier les rencontres en état d’ébriété.
La sanction sévère prise contre eux est un exemple et un avertissement pour les autres arbitres, particulièrement ceux fraichement affectés à l’Entente urbaine de football de Kinshasa-Lukunga (Eufkin-Lukunga) qui, il y a peu, enregistrait chaque jour des plaintes contre des arbitres de la part des dirigeants de clubs. Il est de notoriété publique que ces derniers supportent difficilement une défaite ou contreperformance de leurs formations respectives, qu’ils mettent sur le dos des arbitres qui deviennent, de ce fait, les hommes à abattre. Mais en réalité, ce sont ces mêmes dirigeants qui sont à la base du comportement nuisible et prohibé des référés. Les entités subdélégataires de la Lifkin et cette dernière devront aussi enquêter de ce côté-là et sanctionner sévèrement ceux de dirigeants qui se seront compromis dans la corruption ou le trafic d’influence. La loi est dure mais c’est la loi, dit-on. Personne ne doit rester au dessus de celle-ci. Pour un heureux aboutissement du championnat, Matthieu Tovo Mozande et son comité exécutif sont dans l’obligation de rester très vigilants, car les loups sont dans la «bergerie»
HERMAN MALUTAMA