La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rendu public jeudi 3 février 2022 à Kinshasa, la feuille de route du processus électoral 2021- 2027 subdivisée en trois séquences et assorties de considérations relatives aux risques de non-respect des contraintes calendaires.
La première séquence de cette feuille programmatique est relative aux élections directes du président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux, des présidentielle, législatives nationales, législatives provinciales, sénatoriales, des conseillers des communes, secteurs et chefferies. Elle s’étend de janvier 2022 à mars 2024, la période prévue pour la proclamation des résultats provisoires, le contentieux des résultats électoraux, la publication des résultats définitifs et la cooptation des chefs coutumiers dans les assemblées. Entre autres étapes décisives de cette première séquence de la feuille de route électorale, on peut noter le plaidoyer et le lobbying auprès des institutions, l’opération de cartographie des sites opérationnels et l’identification et l’enrôlement des électeurs (janvier 2022 – février 2022), Identification et enrôlement des électeurs, Acquisition, production et déploiement des matériels, des documents et des outils, Collecte des données des électeurs (octobre 2021 – juin 2023) ; Réception et traitement des candidatures (juin 2023-septembre 2023) ; Sensibilisation électorale, vulgarisation des lois et communication publique sur les opérations de vote et dépouillement (juin 2023-janvier 2024) ; vote combiné du président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux, des conseillers des communes, des secteurs et des chefferies (décembre 2023 – 2023).
La deuxième séquence de la feuille de route électorale concerne les élections indirectes des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs, des conseillers urbains, des maires et des maires adjoints, des bourgmestres et bourgmestres adjoints ainsi que des chefs de secteur et chefs de secteur adjoints. Elle s’étend de janvier 2024 à mars 2024, entrecoupée de séquences comme la réception et le traitement des candidatures (janvier 2024-mars 2024) ; campagne et vote des sénateurs et des conseillers urbains (février 2024-février 2024) ; campagne et vote des gouverneurs, bourgmestres, chefs de secteur (février 2024-mars 2024) ; campagne et vote des maires (mars 2024-mars 2024).
La troisième et dernière séquence, consacrée aux opérations de pérennisation du processus électoral court de mars 2024 à mars 2027. Elle est scandée par les opérations de contrôle, inventaires et maintenance du matériel électoral (kits d’enrôlement, machines à voter, équipements de télécommunication, charroi … (mars 2024-mars 2026) ; Elaboration du rapport général des opérations électorales (octobre 2025-février 2026) ; Début du nouveau cycle électoral (mars 2024-mars 2027).
Mercredi 3 février à Kinshasa, Denis Kadima a présenté les contraintes à la mise en œuvre de la feuille de route électorale au premier rang desquelles le retard dans le financement des opérations électorales. Mais aussi la volonté politique, la production à temps des lois essentielles (réformes électorales), la mutualisation, la sécurité, le sanitaire, et la logistique.
H.O