Il avait disparu des terrains alors qu’il commençait à atteindre son apogée mais les amoureux de basket-ball, les fans du club BCI Terreur en particulier, se rappellent tout ce que Raph Washe, à qui personne ne donnait aucune chance de s’imposer dans cette discipline sportive qui demande beaucoup de volonté, d’abnégation, a pu faire.
Pourtant en optant pour le BCI Terreur, le jeune joueur préparait son avenir dans un club où plusieurs universitaires ont évolué. C’est au moment où les espoirs des dirigeants de l’équipe du quartier Immocongo, à Kalamu, étaient focalisés sur sa personne, que Raph a profité de la fin de la saison sportive 2020-2021 pour prendre ses distances vis-à-vis de son club, pour raisons d’études, se conformant ainsi à la volonté de ses parents.
Bien sûr, le grand perdant dans le désengagement de Raph Washe fut son équipe de basket-ball qui ne pouvait plus bénéficier de ses talents alors qu’entre-temps, il avait pris physiquement de l’envergure et devenu un grand pivot. Au même moment, BCI Terreur, diminué par manque de ce joueur parmi les plus performants à ce poste, avait raté le titre au championnat de Kinshasa et à celui du Congo, à la 38ème édition de la compétition nationale. BC indépendant Terreur, (BC I Terreur) est un ancien champion du Congo de basket-ball, titre remporté il y a 20 ans, en 1992 à Kinshasa. Depuis lors, plus rien pour étoffer de nouveau le palmarès du club aux couleurs traditionnelles rouge et blanc.
Aujourd’hui, avant le démarrage du championnat 2022-2023 de la Ligue provinciale de basket-ball de Kinshasa (LIPROBAKIN), le club, dans sa quête de retrouver le chemin perdu, tient coûte que coûte à récupérer Raph. Le patron de l’équipe, Julien Mampuya Amisi, l’a clairement et ouvertement fait savoir à ses collaborateurs du comité sportif. Malgré tout, il est permis de douter que le joueur puisse accéder au voeu de Mampuya, connaissant la rigueur du père de Raph à moins d’une solution intermédiaire.
HERMAN MALUTAMA