Dirigé par l’affable Jean-Paul Musa Mwilima son président, le RC Promesse de Dieu participera bel et bien au championnat 2021-2022 de l’Entente urbaine de football de Kinshasa-Lukunga (EUFKIN-LUKUNGA) que dirige Matthieu Tovo Mozande, a confirmé Jonathan Kanza, secrétaire de ce club. Cela, contrairement aux allégations non justifiées de certains dirigeants de clubs qui continuent à soutenir mordicus que RC Promesse de Dieu «n’aura été qu’une aventure qui finira, lentement mais surement, par disparaître». Au hasard d’une rencontre fortuite au siège de l’EUFKIN-Lukunga, vendredi 27 août dernier, l’un des pourfendeurs du club de Jean-Paul Musa a expliqué cet acharnement en affirmant que «la preuve de ce que nous avançons, ce sont ces énormes difficultés éprouvées par les dirigeants en ce moment où pratiquement tous les autres sociétaires de l’Eufkin-Lukunga engagés au championnat sont presqu’à la fin de différentes tractations, et n’attendent plus que la publication du calendrier pour démarrer les hostilités. Avec le silence-radio observé du côté des dirigeants du RC Promesse de Dieu, ces derniers semblent prêter le flanc à leurs pourfendeurs qui ont qualifié ce club de ‘‘mort-né’’ ». Mais, en tant que responsable, Jean-Paul Musa Mwilima, cet homme de parole mais taciturne et fin stratège serait occupé à peaufiner des plans en silence en attendant de rebondir.
Jonathan Kanza, secrétaire du club n’a d’ailleurs pas dit le contraire. «Nous participerons au championnat. Nous savons ce que nous faisons. C’est vrai qu’il y a urgence et que l’échéance approche, mais nous ne devons pas nous précipiter au risque de présenter un travail bâclé. Le silence du président Musa ne doit pas être considéré comme une démission ou un échec. Je ne crois pas qu’il puisse renier sa parole», a-t-il confirmé. Contacté à ce sujet, Weple Makangu Unzola, chef de l’administration de l’Eufkin-Lukunga s’est refusé à toute déclaration superfétatoire, se contentant d’un «moi, je fais mon travail, que chacun fasse le sien». Contrairement à ce qui avait été annoncé, les dates du tournoi dans les différentes divisions de l’Eufkin-Lukunga ont été modifiées de la manière suivante : mercredi 22 septembre 2021 (D 1), mercredi 29 septembre 2021 (D 2) et mercredi 6 octobre 2021 (D 3, A et B).
Par ailleurs, le comité exécutif de l’Eufkin-Lukunga étudie la possibilité de créer une quatrième division étant donné le nombre croissant des équipes en attente d’affiliation. On rappelle que jusque-là, 80 clubs participent au championnat de l’Eufkin-Lukunga qui est la compétition la plus difficile de Kinshasa. Entretemps, au secrétariat exécutif de l’Eufkin-Lukunga, tout respire l’innovation. Pour démarrer le championnat en beauté, Matthieu Tovo Mozande s’emploie à renouveler l’équipement de son administration afin de mettre Weple Makangu Unzola et ses collaborateurs dans d’excellentes conditions de travail.
SOS EUFKIN-LUKUNGA
Mais où vont se jouer toutes les rencontres de ce monstrueux championnat de l’Eufkin-Lukunga ? La question se trouve sur toutes les lèvres. Car depuis quelques saisons sportives, cette entité est confrontée à d’énormes difficultés qui l’empêchent d’organiser correctement ses compétitions, par manque de terrains de jeu. A ce jour, le seul terrain destiné à la jeunesse situé à Binza/Delvaux est squatté par un quidam qui l’exploite pour son compte. A ce jour, l’Eufkin-Lukunga s’est rabattue sur les seuls terrains situés dans des camps militaires (Tshatshi, Badiadingi, etc.), ainsi qu’à l’Université pédagogique national (UPN). Pour les utiliser, on doit attendre la suite réservée aux correspondances adressées à leurs responsables, notamment au général-major Tshiwewe, commandant de la Garde républicaine, que le comité exécutif de l’Eufkin-Lukunga remercie d’avance pour leur bonne disposition à accueillir les matches du championnat.
Enfin, un appel pathétique est lancé en direction du ministre provincial des Sports ainsi qu’au gouverneur de la ville province de Kinshasa pour qu’une solution idoine soit trouvée afin que le terrain de Binza/Delvaux qui appartient à la jeunesse lui revienne.
HERMAN MALUTAMA