En réaction à la sortie médiatique du ministre de l’EPST Tony Mwaba sur le dossier TENAFEP, Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) s’est prononcé en faveur de l’IGF. «Les instructions de l’Inspection générale des finances (IGF) données au comptable public principal de l’EPST de ne libérer les fonds d’organisation de TENAFEP qu’après présentation des pièces justificatives, sous l’encadrement de l’IGF et de ne payer la collation qu’en faveur des intervenants ayant effectivement travaillé dans l’organisation du TENAFEP, sont des mesures prises pour assurer la bonne gestion de l’utilisation de la somme de 31 milliards FC devant assurer la paie de 300.000 surveillants qui auraient couvert 2.0226.000 élèves, soit 50.000 classes, en raison de 40 élèves et 6 surveillants par classe. Nous apportons notre soutien à ces mesures de l’IGF», a-t-il déclaré avant d’appeler le patron de l’éducation nationale à se plier aux règles de bonne gouvernance. «L’ACAJ reste profondément préoccupée par la volonté affichée par le ministre de l’EPST de faire retirer une importante somme d’argent à Kinshasa et payer aux autres bénéficiaires sans passer par voie bancaire à ne tenant pas compte des risques énormes que comporte pareille démarche. L’ACAJ appelle vivement le ministre de l’EPST à se soumettre aux règles impersonnelles et impératives qui régissent la gestion des finances publiques telles que rappelées par l’IGF dans sa lettre adressée au comptable, en vue de prévenir des actes de corruption sous toutes ses formes» , a encore martelé Kapiamba.
Pour ACAJ, l’Inspection générale des finances doit rester ferme et ne pas céder à un quelconque chantage, car elle a la lourde responsabilité de veiller sans faille, au nom de l’État, à la protection des finances publiques et prévenir tout acte de détournement.
OH