Fort de la charte qui préside au fonctionnement de la composante confessions religieuses, le prophète Kamba assurait, mercredi après une audience avec le président du bureau de la chambre basse du parlement, que le groupe des 6 confessions religieuses qui ont désigné un représentant pour diriger la CENI ne reculerait plus et se conformerait au délai leur imparti pour ce faire. Ce n’était pas le point de vue des catholiques et des protestants dont un porte-parole, le pasteur Eric Senga, faisait plutôt état de la poursuite des pourparlers en vue d’un consensus sur la candidature à soumettre à la commission paritaire mise sur pied à cet effet par l’Assemblée nationale. La rupture entre, d’une part les églises orthodoxe, kimbanguiste, musulmane, de réveil, indépendantes et l’Armée du salut, et d’autre part, les églises catholique et protestante semblait consommée jusqu’au communiqué rendu public, mercredi soir, le bureau de l’Assemblée nationale. Christophe Mboso ayant décidé d’accorder 48 heures supplémentaires aux confessions religieuses pour harmoniser leurs dossiers de candidature à la présidence et à la plénière de la CENI. Une dernière chance qui court jusque vendredi 31 juillet à minuit et pourrait permettre aux hommes de Dieu de sauver leur blason terni.
LE MAXIMUM