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Journalistes embastillés à l’ANR
Deux journalistes du magazine d’informations BOSOLO NA POLITIQUE Odinolas Mobala et Roublain Bamba ont été arrêtés et placés en garde à vue dans les locaux du conseil national de sécurité et de l’agence nationale des renseignements (ANR) depuis hier mardi 03 novembre 2020 sur ordre du chef de l’Etat Félix tshisekedi !
Le journaliste et son cameraman sont reprochés d’avoir filmé et diffusé la vidéo montrant les amis et conseillers de Félix Tshisekedi affalés dans leurs fauteuils alors que le debout pour chef de l’Etat faisait son entrée dans salle d’audiences des consultations.
Pour ceux qui ne le savent pas, le magazine le journaliste et cameraman de BOSOLO NA POLITIQUE ont été accrédités à la présidence de la République depuis le lundi où ils couvrent les consultations de Félix tshisekedi avec une partie des leaders politiques, religieuses et autres…
Selon des sources sûres, ces journalistes ont été entendus avec menaces de mort, intimidations, insultes et injures sur procès verbal et leurs matériels de travail ont été confisqués, des images et autres éléments écrasés ou détruites par des tortionnaires de l’ANR. depuis hier, ces deux journalistes sont toujours gardés dans les locaux de l’ANR sans être présentés devant un juge. Ils sont torturés morale et physiologiquement, gardés arbitrairement dans ces locaux sur ordre de Félix tshisekedi dans un pays où l’on crie à tue tête Etat de droit. Aux dernières nouvelles, les deux confrères ont été relâchés après des démarches entreprises par le président de l’UNPC/Kinshasa, Jean-Marie Kassamba.
Depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi à la tête du pays de la façon dont tout le monde connaît aujourd’hui, ce dernier n’accepte pas la contradiction, il est trop allergique aux critiques contre tout celui qui ose critiquer son action et sa gestion du pays.
Des journalistes accrédités officiellement pour couvrir ses fameuses consultations aujourd’hui se retrouvent dans le cachot de l’ANR sur son instruction ça ne peut que cristaliser toutes les bonnes consciences. « Il est curieux que les fameux conseillers qui minimisent le président de la République ne sont pas arrêtés et que seuls les journalistes qui n’ont fait que leur travail se retrouvent dans le cachot. C’est révoltant », s’indigne un journaliste qui déplore l’intolérance de Félix Tshisekedi qui se comporte de manière aussi brutale contre ces deux professionnels de la presse. « Les Congolais commencent à se rendre compte chaque jour qui passe que Félix Tshisekedi devient de plus en plus dictateur. Il enfonce chaque jour le pays dans des dérives dictatoriales inacceptables terribles. Il combat farouchement la liberté d’expression dans le pays ce qui ne va pas passer aussi facilement aux yeux des congolais. Il devient ennemis jurés de la démocratie, de la liberté d’expression dans son pays. Voilà pourquoi il devient un danger pour un Etat démocratique comme la RDC. Il est temps qu’il se ressaisisse et qu’il revoie sa façon de considérer certaines critiques surtout lorsqu’elles proviennent des hommes des médias qu’il ne doit pas considérer comme des ennemis », ajoute-t-il
Journaliste en danger (JED) qualifie « d’inacceptable » le fait pour la Présidence de la République à travers le CNS, son service de sécurité, qui prône le changement puisse priver de liberté aux journalistes qui n’ont commis aucune faute professionnelle en filmant et en diffusant cette vidéo qui illustre bien « l’indélicatesse » des certains proches collaborateurs du chef de l’Etat congolais.
JED constate que malgré les discours officiels en faveur de la liberté de la presse, les journalistes n’exercent toujours pas leur métier librement. Dans son dernier Rapport, rendu public le 2 novembre 2020, JED a enregistré au moins 116 cas d’atteintes à la liberté de la presse, contre 85 en 2019 dont plus de 70% sont le fait des services de sécurité dont l’ANR.
A.M
Des consultations sans la majorité amplifieront la crise
Dans sa communication du 2 Novembre, le mouvement citoyen « TUSONGE » a révèlé :
1. Les congolais sentent tous combien les consultations en cours peuvent conduire le pays dans la crise la plus totale si tous les partis politiques et structures de la Société Civile n’y prendront pas part ;
2. Le respect de la constitution et des institutions à la lettre sont là les clés de la stabilité et de la paix durable du pays,
3. Les consultations en cours sans la plateforme majoritaire au parlement et d’autres structures reconnues de la Société Civile est le dernier virage qu’il soit pour atteindre le chaos ;
4. Dissoudre le parlement et nominer un nouveau Gouvernement par des voies non constitutionnelles produiront la chute du régime ;
5. Le débauchage des élus du FCC par le Président de la République pour avoir l’union sacrée mettra fin à l’accord signé entre les deux partenaires et le chaos prendra place.
Le Mouvement Citoyen TUSONGE constate que le décor de la crise post consultation est en train d’être planté par le Président de la République lui-même et recommande un dialogue sincère Kabila-Tshisekedi.
Serge Ngala
Bourde à la présidence de la Republique
La coalition de l’opposition Lamuka n’a pas tardé à réagir, après le tour des réseaux sociaux d’une vidéo illustrant trois conseillers du chef de l’État, oublier de se lever dès l’entrée dans la salle de réunion de ce dernier. Dans cette spectaculaire vidéo qui fait couler beaucoup d’encres sur la toile, on aperçoit le directeur de cabinet a.i du chef de l’État, Eberande Kolongele, aux côtés de trois autres conseillers dont Jean-Claude Kabongo, Nicolas Kazadi ainsi que Thethe Kabwe. Ces derniers ont préféré poursuivre leur causerie en oubliant de se tenir debout au moment où Félix Tshisekedi a effectué son entrée dans la salle. Seul, Eberande Kolongele qui s’est levé en signe de respect pour saluer la présence de Félix Tshisekedi.
Pourtant, le président de la République recevait ses invités en perspective des consultations nationales. Celles-ci qui ont démarré, lundi 02 novembre, au palais de la nation, dans le but d’arrêter des stratégies avec toutes les forces vives, afin de sortir le pays de l’impasse qui se dessine.
La plateforme Lamuka a repris ladite vidéo, mardi 03 novembre, sur son compte twitter, en glissant une brève critique: « La fonction présidentielle est désacralisée en RDC. », commentent les membres de cette formation politique de l’opposition.
Le pays traverse un climat malsain, ces derniers temps. La tension politico-sociale devient de plus en plus tendue. D’après les sources concordantes, ces conseillers du chef de l’État auraient été déférés devant le conseil national de sécurité (CNS), pour « manquement grave » à l’égard du président de la République. Ils seraient en train d’être auditionnés, rapporte une autre source proche de ce dossier.
Patou Atibu
Echos du Congo
À l’époque où l’Allemagne était divisée, un immense mur séparait Berlin-Est et Ouest.
Un jour, certaines personnes à Berlin-Est ont amené un camion d’ordures et les ont déversées sur le côté de Berlin-Ouest.
Les gens de Berlin-Ouest auraient pu faire la même chose, mais ils ne l’ont pas fait. Au lieu de cela, ils ont pris un camion plein de produits alimentaires : des conserves, du pain, du lait et d’autres provisions, et l’ont bien empilé sur le côté de Berlin-Est.
Au-dessus de cette pile, ils ont placé cette note:
CHACUN DONNE CE QU’IL A
Quelle est la vérité ?
Vous ne pouvez donner que ce que vous avez.
Qu’avez-vous à l’intérieur de vous?
Est-ce la haine ou l’amour?
La violence ou la paix?
La mort ou la vie?
La capacité de construire ou la capacité de détruire?
Qu’avez-vous acquis au cours des années?
« Chacun donne ce qu’il a » Pensez-y ! Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir
Denis MUPIMBI,
Francine KASONGO