A la suite de la clameur publique qui a conduit le président de la République ainsi que le vice-premier ministre, ministre de la Justice et Garde des Sceaux et des délégations parlementaires à descendre sur les chantiers des sauts- de-moutons (viaducs) en construction dans les grandes artères de la ville de Kinshasa, une mesure spéctaculaire a été annoncée par les autorités judiciaires : l’interpellation d’un des principaux attributaires de ces travaux, le directeur général de la société Safricas, M. Eric Blattner. Il lui est demandé de justifier l’usage des fonds mis à sa disposition et qui ne correspondent pas au volume des travaux jusque-là exécutés. «D’autres interpellations auront lieu le cas échéant», a promis Me Tunda ya Kasende, n° 1 du ministère de la Justice. On rappelle aussi qu’à l’issue de la dernière inspection des travaux de 100 jours du président de la République, le gouvernement a décidé de débloquer des fonds supplémentaires pour l’accélération et la fin des travaux dans un bref délai. La réunion le samedi 15 février courant entre le vice-premier ministre, ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Willy Ngoopos et les structures de son secteur en charge de la mise en œuvre du projet des sauts-de-mouton à laquelle participaient les responsables des entreprises affectées aux travaux de ces ouvrages publics s’inscrit dans ce cadre. Au cours de cette rencontre Willy Ngoopos a fait signer aux exécutants un acte d’engagement quant au respect des délais qui leur sont impartis pour la finition des travaux. Le vice-premier ministre a également promis la réhabilitation urgente avant la fin de ce mois, de plusieurs axes routiers dans la ville de Kinshasa et à l’intérieur du pays. Il s’agit notamment de la route de la mosquée vers Mondjiba, les avenues Okapi-Benseke, Bangala à Kintambo, Uvira à Gombe, Lufungula à Ozone, Pierre Mulele (ex.24 novembre) au niveau du marché de Selembao, Bukavu-Mwenga-Kamituga, Miti-Hombo, Nyangezi-Kamanyola, Burale-Kingulibe-Shabunda, etc.
JM