Alors qu’il doit être compté parmi les dépositaires des Règlements sportifs et de la Loi Sportive, on s’étonne que Christian Matata se fourvoie dans leur application. C’est à se demander s’il le fait par ignorance ou par omission volontaire. Elu vice-président du Comité olympique congolais (COC), il a été auparavant président de la Fédération de volley-ball du Congo (FEVOCO après avoir occupé le poste de conseiller au BC SCTP, à la suite d’une Assemblée générale extraordinaire et élective du BC SCTP Messieurs évoluant au sein du championnat d’élite de la Ligue provinciale de basket-ball de Kinshasa (LIPROBAKIN). Il est donc censé connaître les dispositions pertinentes de la loi pour pouvoir rappeler à l’ordre les principaux animateurs du mouvement sportif congolais récalcitrants. Pour le cas d’espèce, le COC, fédération des fédérations dont M. Matata est le 2ème vice-président. Les textes réglementaires régissant le sport en RDC interdisent à quiconque le cumul de mandats, postes ou fonction au sein de différentes fédérations sportives nationales et des Ligues. A moins d’une dérogation pour ne pas tomber dans l’incompatibilité. Ce qui n’est pas le cas pour le président de la FEVOCO. Pour remédier à la situation, des observateurs estiment, du fait de la transgression par, Christian Matata de la loi, son élection en tant que membre et conseiller du BC SCTP devrait être annulée ou tout simplement qu’il puisse démissionner de ce poste.
HERMAN MALUTAMA