La RDC se classe à la 171ème place sur 183 pays dans l’Indice de perception de la corruption (IPC) publié le 23 janvier par Transparency international, avec 18 %. Par rapport au classement 2018, le pays a perdu 10 places, étant donné qu’il était alors classé 161ème sur 180 pays. En d’autres termes, la corruption a pris des proportions importantes en une année. En Afrique, seuls 6 Etats sur 49 classés ont atteint un score supérieur à 50 %. Notamment les Seychelles (66 %), Botswana (61 %), Cap Vert (58 %), Rwanda (53 %), Ile Maurice (52 %) et Namibie (52 %). Par contre, aucun pays d’Afrique Sub-Saharienne n’a amélioré son score dans ce classement, par rapport à 2018. Au niveau local, des voix s’élèvent pour dénoncer la léthargie qui caractérise le pays quant à la lutte contre la corruption. A la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco) par exemple, l’on indique que « le score réalisé par la RDC démontre qu’en 2019, la corruption s’est accrue dans presque tous les secteurs ». Dans un communiqué signé par le PCA de la Licoco, Ernest Mpararo, l’ONG estime que cette situation doit « interpeller les autorités pour qu’elles prennent des mesures fortes afin de réduire la corruption au pays afin que des mesures fortes soient prises pour lutter efficacement contre ce fléau», indique le communiqué. La Licoco n’a noté aucune avancée significative durant ces trois dernières années et le pays continue à stagner au bas du classement avec comme conséquence le manque des investisseurs qui refusent de faire des affaires en RDC, provoquant ainsi un taux de chômage élevé au grand désarroi des jeunes en quête d’un emploi stable.