Porte-parole des clubs de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), Lambert Osango a déclaré que tous les 15 clubs, sociétaires de cette ligue, sont satisfaits de l’évaluation de la phase aller de cette 25ème édition du championnat national, faite entre eux et la Commission de gestion de cette entité sportive. C’était au terme de la réunion tenue mardi 7 janvier 2020 dans la salle de conférence de la Fédération congolaise de football association (FECOFA). « Nous n’avons aucune revendication à faire. Nous sommes satisfaits parce qu’à chaque étape, nous nous sommes entendus que nous devrions évaluer. Nous l’avions fait au démarrage, nous venons de le faire à mi-parcours. Ce qui est une bonne chose. Le changement de calendrier, parfois n’était pas la faute de l’entité. Cela est dû aux difficultés de transports rencontrées dans ce pays continent qu’est la RD-Congo. A cet effet, un accord a été trouvé sur un certain nombre de choses. Nous pensons que nous allons bien évoluer », a-t-il conclu.
Président de la Commission de gestion de la LINAFOOT, Bosco Mwehu Beya Kofela a abondé presque dans le même sens. « Je suis satisfait pour cette concertation. Car, il faut toujours une évaluation avec les partenaires, des clubs qui sont nos sociétaires et qui sont appelés à gérer les difficultés de transport dans notre pays, sans sponsors avec tous les ennuis financiers qu’ils connaissent. Nous ne changeons pas le calendrier pour le plaisir de le faire, mais parfois à leur demande », a-t-il déclaré. Quant au problème d’arbitrage, Bosco Mwehu soutient que, « Ce sont des hommes qui peuvent aussi commettre des erreurs. Nous avons sanctionné ceux qui ont commis des erreurs intentionnelles. Nous avons évoqué également la problématique du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), prévu au mois d’avril 2020 au Cameroun, pour lequel, le sélectionneur national sera obligé de recourir aux joueurs de certains clubs de la Ligue 1 et, pourquoi pas, de la Ligue 2. Nous serons alors dans l’obligation d’arrêter momentanément le championnat pendant un mois avec le risque qu’on ne termine pas à la date prévue. Pour tous ces obstacles comme pour tant d’autres, il fallait nous mettre autour d’une table et échanger », a-t-il conclu.