Dans son projet consistant à désengorger les artères afin de fluidifier la mobilité et la circulation routière à Kinshasa, particulièrement sur l’axe qui relie le centre-ville à l’aéroport international de N’Djili, le vice-premier ministre, ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Willy Ngoopos Sunzhel, a réuni autour de lui une task force. Etaient présents : le vice-président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Dieudonné Kasembo ; le directeur général de la Société Congolaise des Transports et Ports (SCTP), Daudet Laya et le directeur général de l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT), Médard Ilunga. A l’ordre du jour : la réhabilitation de la voie ferrée entre le centre ITPR : MOBILITE A KINSHASA Ngoopos : bientôt le train urbain à Kin des affaires de la Gombe (Kin centre) à l’Aéroport de N’djili, inexploitée depuis bientôt 5 ans. À l’instar des sauts-de-mouton et des travaux de construction de l’avenue Kulumba parallèle au boulevard lumumba dont le lancement est prévu pour les tout prochains jours, la communication du VPM Ngoopos a été essentiellement axée sur les travaux de réhabilitation de cette voie ferrée, longue de 13 km. Le coût en est évalué à quelques 10 millions USD. Cette action constituera un énorme soulagement pour les millions de passagers qui ont un mal fou à rallier le centre-ville dans un sens ou à se rendre vers l’aéroport international de N’Djili et les banlieues de Kinkole, N’Sele et Maluku dans l’autre sens. Une véritable libération pour la population de la Tshangu, le groupe des communes le plus populeux de la capitale congolaise. Dotée de voitures (wagons) neuves et climatisées, la SCTP prévoit de mettre, pour ce faire, en service une locomotive de standing moderne pour l’exploitation de cette ligne ultra-prioritaire. A voir les occupations anarchiques des emprises bordant la voie ferrée, Willy Ngoopos aura du pain sur la planche pour mener à bon port ce projet de grande utilité publique. Il a, en conséquence instruit les responsables de tous les services impliqués dans ce projet à lui présenter dans un très bref délai toutes les études techniques et pratiques susceptibles de permettre au Gouvernement de la RDC de relancer le plus tôt possible l’exploitation du train urbain qui reste le seul moyen d’alléger les difficultés de mobilité d’un très grand nombre d’usagers dans la mégapole congolaise.
AVEC AGENCE