La firme Vector Resources a lancé l’étude de faisabilité définitive sur son projet aurifère Adidi-Kanga, dans la province d’Ituri, en quelques encablures du géant Barrick/ kibali. Une concurrence qui devrait profiter à la RDC. Listée sur la très sérieuse ASX, VectorResources devrait prendre la décision d’exploitation courant quatrième trimestre 2019. Vector a lancé l’étude de faisabilité définitive à la suite du règlement par la compagnie de la première tranche du montant d’acquisition du projet. Elle a ainsi payé au vendeur Mongbwalu Goldfields 5 millions $ en espèces et par émission d’actions. « Le règlement financier de l’acquisition d’Adidi-Kanga nous permet de nous concentrer davantage sur le démarrage de nos activités d’exploration et de développement sur le terrain ce trimestre », a déclaré Simon Youds, PDG de Vector. La réalisation de l’étude de faisabilité définitive pourrait durer neuf mois et porter, selon la presse spécialisée, sur une opération initiale de 80 000 tonnes/mois. La mine Adidi-Kanga héberge des ressources de 15 millions de tonnes, titrant 6,6 g/t d’or, soit 3,2 millions d’onces d’or. Les exportations de l’or ont rapporté, en 2018, plus de 1,1 milliard de dollars, selon le ministère des Mines. Les prochains mois s’annoncent davantage prometteurs, renseignent les analystes. Selon les experts de quatre banques quatre banques, Société générale, Bank of Nova Scotia, HSBC et Barclays, qui se concertent par téléphone, deux fois par jour (à 10 h 30 et 15 heures), pour fixer le cours de référence de l’or, la fabrication d’alliages de 9 et 14 carats a pour conséquence de réduire le prix des bijoux en or, d’accroître la demande et donc de tirer à la hausse la production. Et c’est plutôt l’industrie qui consomme également de plus en plus d’or. Elle absorbe à l’heure actuelle 10 % de l’offre. En effet, l’or bénéficie de vertus de résistance à la corrosion et de haute conductibilité électrique très recherchées en informatique, dans les hautes technologies et le bâtiment. D’après les experts, l’offre en or est principalement alimentée par la production et les ventes des autorités monétaires. Depuis la démonétisation, certaines banques centrales et institutions internationales comme le FMI ont pu liquider une partie de leurs stocks, ne conservant aujourd’hui qu’une réserve de 30 000 tonnes soit quand même à peu près 20 % de tout l’or extrait depuis deux mille ans. La production actuelle est évaluée à 2300 tonnes par an. Elle est en progression constante en raison de l’utilisation des nouvelles technologies d’extraction. En RDC, en 2018, la mine de Kibali a réalisé une performance record, produisant 807 251 onces d’or. Grâce à sa nouvelle centrale hydroélectrique d’Azambi, Kibali Goldmines devrait, selon PDG, Mark Bristow, produire plus de 900 000 onces d’or en 2019. Quid de la compagnie d’Etat SOKIMO ? L’ex-OKIMO, n’a pas d’ambition particulière ni d’objectif déclaré. Comment cela pouvait-il être autrement quand tous les gisements non exploités jugés fabuleux de l’ex-OKIMO constituent à ce jour les principales sources de production d’or de nouvelles entreprises, telles que la société minière de Moku-Beverendi avec 6 permis d’exploitation, la société minière de Lubutu, Ituri gold miningCompany, etc. SOKIMO s’est constitué, au fil des années, d’énormes parcs de rejets ou de taillings de 1 476 000 tonnes avec 4 4481 kg d’or et 64 364 000 m3 de terrils et sable de décantation avec 14 676 tonnes de cassitérite stocké.
POLD LEVI