Comme il fallait certainement s’y attendre, le discours du Président Kabila du samedi 28 novembre 2015 sur son intention de convoquer le dialogue national inclusif après qu’il ait été à l’écoute de toutes les couches de la société, ainsi que l’ordonnance rendue publique le lundi 30 novembre 2015 portant convocation du dialogue en Rdc, a provoqué des réactions à sens divers dans les différents salons politiques.
D’un côté, ceux qui applaudissent de deux mains la convocation du dialogue, de l’autre, les éternels contestataires qui ne voient que du noir dans tout ce que dit et fait le Chef de l’Etat.
Selon le secrétaire général adjoint et président du groupe parlementaire Pprd, Ramazani Shadari, le dialogue permettra d’éviter les violences décriées en 2006 et 2011. Il estime qu’il est bon qu’avant et pendant les élections, que tous se mettent ensemble, se regardent face-à-face, chacun donnant son point de vue pour l’apaisement du cycle électoral.
Par rapport aux déclarations de certains partis politiques opposés à la tenue de ces assises nationales, Ramazani Shadari fait savoir que « les Congolais n’ont pas besoin de l’unanimité mais plutôt de décisions favorables à la majorité des Congolais ». La Conférence Nationale Souveraine organisée sous la Deuxième République avait réuni près de 2850 pour quelles conclusions ? s’est-il interrogé.
Didier Okende Wetshi