Les effets associés à la production alimentaire industrielle comme la pollution de l’air, de l’eau et l’exposition aux pesticides, pourraient entraîner le décès de 5 millions de personnes par an d’ici 2050.
L’industrie agroalimentaire génère actuellement le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ainsi qu’un manque à gagner de 5,7 trillions USD à l’économie mondiale, en raison de ces dégâts environnementaux et humains.
En outre, le tiers de la production alimentaire, d’une valeur de 1 trillion USD, est actuellement gaspillée alors même que 821 millions de personnes souffrent de la faim, d’après la FAO. Ce système des Nations-Unies s’engage à aider la RDC à produire les informations fiables sur les ressources forestières afin de mettre en place de bonnes politiques sur les forêts.
La RDC devrait à court terme se doter d’un plan sur le développement durable de ses forêts. Elle doit au préalable mettre en œuvre un système national de surveillance de forêts. Ainsi, pour la FAO, la RDC doit effectivement s’engager dans le processus de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forets, conservation et augmentation de stocks de carbone forestier et gestion durable des forêts (REDD+) dont le mécanisme a été enclenché en 2009, voilà 10 ans.
Avec le soutien de partenaires, le gouvernement rd congolais a dit avoir pris des mesures importantes qui visent à réduire sa déforestation et sa dégradation. C’est dans ce cadre que le niveau d’émissions de référence de forêts (NERF) de la RDC a été validé en décembre 2017 et soumis en janvier 2018 à la convention cadre des Nations Unies pour le changement climatique (CCNUCC). Après une évaluation technique du document NERF par les experts indépendants de la CCNUCC, la RDC a soumis une version révisée qui a pour objectif de permettre la sollicitation de paiement basé sur les résultats, en vue de mobiliser des financements pour infléchir la tendance de la déforestation ainsi que pour poursuivre les efforts du pays dans la lutte contre le changement climatique.
Ce document fournit des informations qui permettront d’évaluer si les politiques REDD+ produisent des résultats en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à la déforestation. Les participants à ces assises ont également adopté la feuille de route 2019.Il s’agit d’un plan de travail et d’un budget indicatif qui ont été validés pour une mise en œuvre optimale et efficace du programme afin d’atteindre les résultats fixés en 2019.
PLM