Ravalés par l’anonymat depuis qu’ils n’avaient plus de quoi se mettre sous la dent à propos de la concurrence artificielle qu’on leur faisait faire avec la Présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ) sortante, certains individus opposés à Francine Muyumba n’ont pas résisté à la tentation de sortir de leurs tanières, tels des renards en embuscade, depuis que la jeune sénatrice originaire du Tanganyika élue à Lubumbashi a décidé d’entrer à la chambre haute du parlement congolais. Ces apprentis sorciers qui relayaient jadis avec un zèle inégalé les hauts faits de l’alors présidente de l’UPJ, sans doute menés en bateau par certains esprits chagrins qui ne supportent pas le rayonnement de la présidente honoraire de l’UPJ qui s’acquittait à la perfection de ses obligations dans cette haute fonction continentale, ont brusquement choisi de devenir ses détracteurs les plus féroces.
Pendant que certains membres de la Commission de l’Union Africaine multipliaient des attaques contre le comité exécutif de l’UPJ régulièrement élu au congrès de novembre 2017 à Khartoum, comité pourtant dirigé par la RDC, il s’est trouvé des Congolais pour soutenir, toute honte bue, les égarements de la Commission jusqu’à prétendre que la RDC pouvait se permettre de renoncer de plein droit à la présidence de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, malgré l’abondante moisson diplomatique recueillie grâce à Muyumba.
Rattrapés par la réalité
Malheureusement les pourfendeurs de l’honorable Francine Muyumba qui se servaient d’hommes de paille comme d’un tuyau d’échappement ont rapidement déchanté face à la résilience du Comité Exécutif élu de l’UPJ qui a réussi à faire valoir ses droits, ayant obtenu le soutien de tous les États membres de l’Union Africaine réunis à Alger, qui avaient rapidement intimé l’ordre à la Commission de l’Union Africaine de revoir sa copie. Le beau temps avait finalement plus vite que prévu repris ses droits sur la tempête dans un verre d’eau provoquée par la Commission. Déplumée, elle a appris à ses dépens qu’elle ne pouvait pas mieux faire pour renforcer l’aura de Francine Muyumba qui voyait ainsi son héritage reconnu et son prestige personnel renforcé par ce véritable coup monté et manqué orchestré par des personnes mal intentionnées.
Revenue à la raison par la force des choses, la Commission de l’Union Africaine elle-même n’avait plus d’autre choix que de collaborer avec le Comité Exécutif de l’UPJ, comme en témoigne l’invitation adressée à Francine Muyumba le 15 avril pour une réunion bilatérale en marge du Forum Panafricain de la jeunesse à Addis-Abeba.
Il est également à rappeler que c’est Francine Muyumba et son équipe qui ont obtenu des chefs d’Etat africains la résolution sur la tenue de ce forum des jeunes Africains chaque année à AddisAbeba.
On voit bien à quel point certaines personnes aveuglées par la haine et la jalousie sont restées figées dans un passé révolu. Lorsqu’ils estiment que Francine Muyumba n’était plus en fonction depuis que la Commission de l’Union Africaine avait placé des peaux de bananes sur son chemin, ils font semblant d’ignorer que l’UPJ tire sa légitimité de la jeunesse africaine à travers les conseils nationaux de la jeunesse des États membres et non de la Commission de l’Union Africaine.
Pour mémoire, l’UPJ est constituée des États membres. La seule position de la Commission sans acquiescement des États ne saurait aucunement entamer la légitimité de la représentation continentale des jeunes. La preuve en est qu’aucun État membre n’a mordu à la roublardise de la Commission. Tous au contraire sont restés dans la légalité incarnée par Francine Muyumba et son comité.
Démission ‘‘surprise’’
Au cas où les pourfendeurs de Francine Muyumba l’auraient oublié, il y a un temps pour chaque chose. Le temps du jeu des chaises musicales où les politiciens qui les téléguidaient espéraient un meilleur destin est révolu. Après son brillant mandat à la tête de l’UPJ, Francine Muyumba a bel et bien jeté l’éponge d’elle-même. Elle entend, croit-on savoir, jouer pleinement son rôle en tant que sénatrice dans son pays. À ce titre, il est évident qu’elle se montrera plus sensible à son honneur et à sa réputation. La longanimité dont elle a toujours fait preuve comme diplomate risque de ne plus être au rendez-vous, maintenant qu’elle vient de faire une entrée remarquée dans l’arène politique nationale. Il est à parier que tous ceux qui essayeront de jeter en pâture sa réputation sans fondement, et par jalousie, rencontreront désormais une répartie à la hauteur de leurs provocations. Avec en prime, le cas échéant, la justice sur leur chemin. Une chose est sûre : plus rien ne sera comme avant. A bon entendeur, salut !
Rappel des faits
Depuis près de 3 ans, certaines personnes s’illustrent par un acharnement sans fards contre l’ancienne présidente de l’UPJ avec une rare violence. Tout porte à croire que ces individus exécutaient cette salle besogne pour le compte de détracteurs de l’ambassadrice Muyumba tapis dans l’ombre aux niveaux national et international. Ces compatriotes mal intentionnés y ont certes mis du leur avec la haine et la jalousie qui sont souvent le propre des mesquins. Toutefois la sagesse de celle qui représentait alors la jeunesse africaine avait toujours prévalu et parvenait à ne pas donner de l’importance à certaines grenouilles désireuses de devenir aussi grosses que des boeufs. À plusieurs reprises, ces personnes à la langue et à la plume bien pendues ont tenu force propos dénigrants et diffamatoires à l’égard d’une digne fille de la RDC qui servait brillamment et loyalement son pays à l’international.
Leurs dernières tentatives destinées à discréditer la sénatrice Muyumba ont coïncide avec sa démission pour cause d’incompatibilité avec la fonction parlementaire à la tête de l’Union Panafricaine de la Jeunesse. Avec la témérité qui les caractérise, ces détracteurs de Francine Muyumba ont soutenu, contre toute évidence, que l’ambassadrice, qui pourtant venait de démissionner le plus officiellement du monde pour des raisons légales et constitutionnelles rd congolaises, n’était plus en fonction au moment de sa démission. Une absurdité ! L’on se souviendra que les allégations fantaisistes de la Commission de l’Union Africaine sur la mise en cause du comité exécutif valablement élu de l’UPJ avaient rapidement été balayées du revers de la main par les États membres en Algérie lors de la réunion des ministres africains de la Jeunesse. La Commission de l’Union Africaine avait alors été sommée de résoudre ce contentieux artificiel avec ledit comité exécutif élu de l’UPJ. Une façon pour les États membres d’exprimer leur rejet sans ambages des incongruités contenues dans le communiqué de la Commission de l’Union Africaine du 18 janvier 2018 dont il semble de plus en plus que certains de ses dirigeants sont au service de quelques intérêts particuliers hors du continent. C’est donc sur ces baudets que les vrais fils de l’Afrique devraient crier haro et non sur des jeunes héraults du panafricanisme des Lumumba, Kwameh Nkrumah, Mandela et autres comme Francine Muyumba sur lesquels s’acharnent les vendus du néocolonialisme. La position des adversaires politiques de l’honorable sénatrice Francine Muyumba est donc à mettre sur le compte d’une énième provocation contre celle qu’ils ont transformé en souffre-douleur de prédilection. Pas sûr que celle qui entend pleinement assumer ses fonctions d’élue légitime du peuple congolais au Sénat se laisse insulter impunément par qui que ce soit éternellement.
JEAN BODIN SHIMUNA LUVUMBU,
PHILOSOPHE ET ES- SAYISTE