La position de la Dynamique pour l’unité de l’opposition vis-à-vis du dialogue est loin d’être claire et définitive. Après une réunion du groupe d’acteurs politiques de l’opposition, lundi 16 novembre à Kinshasa, l’option défavorable à la participation au dialogue politique national a été renouvelée. Mais à la même occasion, la Dynamique ne s’est pas empêchée de saluer la dernière déclaration de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Elle appelle au respect des délais constitutionnels dans l’organisation des prochaines élections et appelle au dialogue. Les évêques catholiques estiment que le dialogue constitue une voie royale de sortie de la crise politique et un élément constructif dans toute démocratie, entre autres.
La Dynamique ne se félicite donc de la position des évêques que dans la mesure où elle s’inscrit dans la logique du respect de la Constitution. Au-delà, pas question.
Dans l’opinion, beaucoup estiment de plus en plus que les acteurs politiques de l’opposition membres de la nouvelle dynamique devraient consentir à prendre part au dialogue. Quitte à en claquer la porte s’il s’avérait que ces assises préparaient en réalité le fameux glissement.
Végéter éternellement dans des procès d’intention équivaut à bloquer toute perspective de résolution pacifique des problèmes politiques qui assaillent la RD Congo.
Didier Okende Wetshi