Militants et sympathisants de la plateforme politique chère à Lambert Mende Omalanga, l’Alliance politique Convention des Congolais Unis (CCU) et Alliés, ont été conviés mercredi 17 octobre 2018 à une séance d’information et de familiarisation avec la machine à voter. L’événement au eu pour cadre le siège de la CCU sur avenue Djombo dans la commune de Ngiri-Ngiri à Kinshasa.
A cette occasion, le délégué de la CENI a expliqué le maniement et la manipulation de la machine voter avant de procéder à la démonstration de l’utilisation de cet outil de vote que les électeurs manieront dimanche 23 décembre 2018 pour choisir parmi 21 candidats à l’élection présidentielle, 15.365 candidats à la députation nationale et 19.640 autres à la députation provinciale.
Le technicien de l’administration électorale a également présenté le bulletin de vote à trois couleurs à insérer dans la machine après la signature par le président et le secrétaire du bureau de vote. Une fois le bulletin inséré dans le sens de la flèche, les images des candidats s’affichent à l’écran et il suffit d’appuyer sur le candidat de son choix pour que la photo de ce dernier s’affiche en grand, attendant la confirmation de l’électeur.
Le même mécanisme se déclenche pour l’élection des députés nationaux et provinciaux au sujet desquelles la CENI conseille de retenir le numéro du candidat de son choix. La machine affiche « A Voté » et au verso du bulletin s’impriment les photos des candidats choisis avant d’éjecter le bulletin à placer ensuite dans l’urne.
La machine, a encore déclaré l’agent de la CENI, donne à l’électeur la possibilité d’annuler son vote s’il estime s’être trompé.
Les militants et sympathisants de l’Alliance CCU et Alliés ont soulevé diverses préoccupations auxquelles le délégué de la Centrale électorale a apporté des réponses.
Auparavant, le ministre de la Communication et médias et autorité morale de la CCU, Lambert Mende Omalanga, avait expliqué que le projet d’utilisation de la machine à voter dans les élections en RDC avait déjà germé dans la tête de l’ancien président de la CEI, feu l’abbé Malumalu avant d’être matérialisé par un de ses successeurs.
« C’est la réponse à une question posée à la CENI par la classe politique congolaise toutes tendances confondues. C’est une réponse à une demande de rationalisation du processus électoral », a soutenu le ministre, porte-parole du gouvernement, en présence de son homologue porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu Liongo.
Au mois de mai 2018, Dieudonné Nkishi, le porte-parole de l’Alliance CCU et Alliés avait revendiqué quelque 700 dossiers de candidature à la députation provinciale pour le compte de la plateforme. Membre du Front Commun pour le Congo (FCC), l’Alliance CCU et Alliés soutient la candidature de Ramazani Shadary à la prochaine présidentielle.
J.N.