Dans une déclaration faite la semaine dernière à la presse du Haut-Uélé, le Coordonnateur urbain et porte-parole de la société civile – forces vives d’Isiro, Maître Héritier Atibasaye Mutupeke, a dénoncé, entre autres, les absences régulières et assez prolongées du chef de l’exécutif provincial du Haut-Uélé, Jean-Pierre Lola Kisanga, d’Isiro. Selon lui, ces absences sont à l’origine de nombreux abus enregistrés dans la gestion orthodoxe de la province. Notamment, sa faible administration, selon la société civile locale.
Pour le porte-parole de la société civile-forces vives d’Isiro, les vacances prolongées de Jean-Pierre Lola Kisanga du Haut-Uélé donnent lieu à une succession de gestions intérimaires de l’exécutif provincial, qui n’est pas la meilleure façon de faire face aux problèmes auxquels la province fait face. La gouvernance du Haut-Uélé en est fragilisée, estime Héritier Atibasaye Mutupeke, qui fait état d’évasions fiscales, par exemple.
La société civile d’Isiro déplore par ailleurs la situation qu’elle qualifie ici de désastreuse dans la localité de Giro, où les individus mal intentionnés s’en seraient pris à « Giro Gold Field », la seconde entreprise minière qui projette de lancer des activités dans le territoriale de Watsa.
Un accent particulier a également été mis sur la situation observée à la Direction provinciale des recettes du Haut-Uélé, DGRHU, et dans les cabinets du gouverneur et des ministères provinciaux où le personnel accuse plus au moins 6 mois d’arriérés de payement des salaires.
Toutefois, la problématique de la réfection de la RN 25 reliant Isiro – Niania via Wamba, la RN 26 Isiro – Mungbere – Watsa, et la route de desserte agricole Isiro en passant par le territoire de Dungu pour Ariwara, en Ituri voisin a également été abordée par la Coordination de la société civile d’Isiro.
Alain PANGUIMO
Correspondant à Isiro