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Politique

NEGOCIATIONS DE DOHA : Les rebelles veulent une part du ‘‘gateau’’ !

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Des cadres de l’AFC/M23. Ph. Dr. Tiers
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 A Doha (Qatar), les négociations entre la délégation du gouvernement congolais et les rebelles de l’AFC/M23 soutenus par Kigali ne semblaient pas évoluer notablement, jusque jeudi 6 novembre 2026. En cause, principalement, l’obstination des renégats de l’AFC/M23, supplétifs de l’armée rwandaise, de gagner par la négociation ce qu’ils n’ont pu s’offrir par les armes. Mais sans doute aussi, les louvoiements des diplomaties américaines et qataries, qui peinent à imposer la paix. Comme en 2013.

Un posting du belge Filip Reyntjens, professeur d’université et expert de la région des Grands Lacs, résume laconiquement la situation. «La guerre à l’Est de la RDC peut prendre fin immédiatement si l’US, l’UK et l’UE font comme en 2012 : ordonner à Paul Kagame de cesser de soutenir le M23. Le M23 s’est effondré une semaine plus tard et la guerre a pris fin», écrivait-il avec une pointe d’agacement le 2 novembre dernier.

Sur la question du piétinement manifeste du processus dit de Doha, les sources proches du dossier ne s’en cachent pas. Les questions techniques, qui tournaient ces dernières semaines autour du mécanisme de cessez-le-feu ont fini par être élaguées par les parties aux négociations. La partie gouvernementale congolaise et les rebelles pro-rwandais sont représentées à parts égales dans la commission d’observation renforcée par la présence de représentants des Etats-Unis, du Qatar et de l’Union africaine. Et le rôle logistique confié à la MONUSCO a fini par être accepté par les supplétifs de Kagame qui s’y opposait jusque-là. Le mécanisme de contrôle du cessez-le-feu, mis en place en octobre dernier, a pour mission de : superviser l’application effective du cessez-le-feu permanent ; d’enquêter et vérifier les violations signalées par l’une ou l’autre partie ; communiquer avec les parties concernées pour prévenir la reprise des hostilités ; rendre compte de la situation dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

Des questions politiques qui fâchent

Les seules questions importantes qui fâchaient encore étaient éminemment politiques et dépassaient la compétence des délégués des parties en présence. C’est pour les régler que Washington et Doha ont exigé la présence dans la capitale qatarie des président Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Il s’agit des épineuses question de l’échange des prisonniers et de la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire de la RDC.

Concernant l’échange des prisonniers et l’intégration des combattants rebelles, Kinshasa estimait, jusqu’au moment où nous mettions sous presse jeudi 6 novembre, que la libération des prisonniers ne pouvait intervenir avant la signature d’un accord de paix global. Et que les modalités d’intégration des renégats de l’AFC/M23 devait se conformer, notamment, aux lois de la République, comme convenu dans l’Accord de principes déjà signé entre les parties. Alors que les rebelles conditionnaient toujours leur pleine et entière participation aux pourparlers à la libération des leurs faits prisonniers, une mesure de confiance également prévue dans la déclaration de principes de juillet 2025.

Négocier la restauration de l’autorité de l’Etat

La question de la restauration de l’autorité de l’Etat cristallisait, elle aussi, d’importantes divergences. Pour la partie gouvernementale, restaurer l’autorité de l’État équivaut simplement au retrait des autorités ‘de facto’ (AFC/M23) des territoires occupés, quitte à intégrer par la suite ceux des rebelles qui seraient éligibles au sein des FARDC et de la PNC. Du côté des rebelles soutenus par Kigali, la restauration de l’autorité de l’Etat doit être le résultat de «négociations» et pourrait passer, par exemple, par la formation d’un gouvernement d’union nationale chargé de rétablir cette autorité. Un remake, 22 ans après, de « l’exploit » de Paul Kagame qui parvint au terme du dialogue de Sun City à faire intégrer dans un gouvernement congolais de large union nationale chargé des officiers et soldats rebelles pro-Kigali parmi lesquels s’étaient glissés plusieurs sujets rwandais (de 2003 à 2006).

Face à la persistance des divergences, les négociateurs américains et qataris en seraient même venus à proposer la signature d’un accord de paix portant exclusivement sur les points de convergence.

Mardi 4 novembre à Doha, l’émir du Qatar, Cheikh Tamin ben Hama al-Thani, s’est entretenu séparément avec le Congolais Félix Tshisekedi, le Rwandais Paul Kagame et le Kényan William Ruto, en marge du deuxième Sommet mondial pour le développement social. Alors que de son côté, Massad Boulos, le médiateur de Donald Trump dans ce dossier bataillait pour la signature d’un accord économique régional entre Kinshasa et Kigali qui, pourtant, ne peut logiquement intervenir qu’après l’accord attendu entre les parties en présence à Doha.

La 13ème version du projet d’accord

De sources proches du dossier, la médiation qatarie travaillant toujours sur un projet d’accord, en était à sa treizième version soumise aux parties et ne désespérait pas de la faire signer avant la fin du Sommet prévue jeudi 6 novembre 2025.

A Kinshasa, des sources officielles assuraient, jeudi 6 novembre, que l’accord final sera bel et bien signé et un calendrier ad hoc serait même en gestation. Mais cette signature reste conditionnée par le retrait aussi bien des troupes de l’armée rwandaise que de ses forces supplétives congolaises des territoires du Nord-Kivu et Sud-Kivu occupés. Quitte aux FARDC d’engager des opérations de désarmement des combattants FDLR présents sur le territoire national. «Personne ne nous contraindra à négocier la souveraineté de la RDC. En cas de désaccords, la guerre se poursuivra», entend-on de ce côté-là.

Au cours d’un entretien avec la communauté congolaise en Egypte, samedi 1er novembre dernier, le président Félix Tshisekedi a réitéré sa détermination à défendre les intérêts des Congolais, à la faveur d’une question sur la main tendue à Paul Kagame il y a quelques semaines à Bruxelles. «Ce n’était pas par faiblesse mais par réalisme, parce qu’on sait comment la guerre commence mais pas comment elle finit. Je ne suis pas devenu président pour faire la guerre. Nos populations ont besoin de paix et de développement. Je ne m’inscris pas dans cette logique de guerre. Mais pour défendre mon peuple, je suis prêt à tout, même à devenir militaire», avait-il déclaré.

J.N.

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