Après son combat nul le 3 mai dernier contre Efe Ajagba, place aujourd’hui à quelques mises au point de ce pugilat entre le Congolais Bakole et le Nigérian Ajagba.
En effet, après 8 semaines de préparation et plus de 90 séances d’entraînement intensif, Martin Bakole, comme tout boxeur professionnel, se donne un temps de repos, pour le corps, surtout pour l’esprit, le combat étant une montagne de pression et de défis mentaux. Raison pour laquelle Bakole s’était éloigné du ring pour pouvoir se ressourcer mentalement, entouré des siens. C’est chose fréquente chez les boxeurs professionnels, à l’instar d’Oleksandr Usyk qui, après 4 mois de préparation et un combat, préfère apprendre la danse, suivre des formations et prendre le temps de gérer ses entreprises. Tyson Fury, lui, consacre son temps à sa famille et suit des cours bibliques (il veut devenir évangéliste).
Martin Bakole remontera sur le ring pour la 3e fois cette année, entre novembre et décembre. Il a parlé de retraite, mais bientôt ne veut pas dire tout de suite. Cela peut intervenir dans 2, 3 ou 5 ans. Bien qu’il ait encore soif de combattre parce qu’il en est capable.
Ainsi, le boxeur congolais pourrait faire face d’ici la fin de l’année, soit à Moses Itauma, actuellement en préparation pour novembre sous l’œil du très influent Turki Alalshikh et Riyad season, soit à Agit Kabayel, que la team Bakole et son promoteur négocient déjà pour décembre 2025,
soit enfin, contre Kubrat Pulev, champion du monde régulier WBA, qui souhaite l’affronter en décembre et dont l’équipe assure avoir déjà préparé le dossier à soumettre.
En attendant, Martin Bakole s’est soumis à un régime alimentaire spécifique afin de perdre quelques kilos avant de reprendre l’entraînement entre fin juillet et début août, selon le calendrier du combat.
En cas de décembre, il pourrait entreprendre ses entrainements à la mi-septembre et si c’est en novembre, il démarrera sa préparation vers mi-août ou fin août au plus tard pour un cycle de 10 semaines.
Didier MBOKANDJA