C’est dans une ambiance bonne enfant que la cérémonie de remise et reprise s’est déroulée jeudi 15 mai 2025 à l’Inspection générale des finances. Après sa nomination par ordonnance présidentielle, Christophe Bitasimwa a officiellement pris les rênes de cet organe clé de la présidence de la République des mains de Jules Alingete Key.
En présence du directeur de cabinet du chef de l’État Anthony Nkizo Kamole, Jules Alingete Key, qui a dirigé ce service depuis plusieurs années, a fait ses adieux à ses anciens collaborateurs, laissant derrière lui une structure désormais incontournable dans la lutte contre la corruption et le contrôle des finances publiques.
Inspecteur des finances de formation et professeur d’économie et de finances publiques, le nouveau gendarme financier Christophe Bitasimwa a loué le travail abattu par son prédécesseur. «L’image de marque de l’IGF est à un très haut niveau grâce au leadership de l’Inspecteur Alingete. Nous allons garder le même élan. On ne peut pas remplacer Alingete, on lui succède», a-t-il déclaré.

Christophe Bitasimwa arrive à la tête de l’IGF à un moment crucial où les attentes sont de plus en plus grandes. La gestion des finances publiques reste scrutée par les bailleurs de fonds et les institutions nationales, dans un contexte marqué par des réformes économiques et une exigence accrue de d’orthodoxie et de transparence.
Son adjoint, Emmanuel Tshibingu Nsenga, fraîchement nommé, vient renforcer une équipe dont la mission est de traquer les irrégularités et d’assurer un contrôle rigoureux des dépenses publiques.

Sous Jules Alingete, l’IGF s’est imposée comme un acteur majeur dans la lutte contre les détournements de fonds et la mauvaise gouvernance. Le passage de relais à Bitasimwa ouvre une nouvelle page, avec des attentes renforcées sur la continuité des enquêtes financières et la mise en place de mécanismes plus efficaces pour garantir la transparence budgétaire.
Les prochaines semaines seront déterminantes pour le nouveau gendarme financier, alors que la population et les observateurs espèrent des résultats concrets dans la gestion des finances publiques.
Le Maximum