En tombant face a Parker, Martin Bakole a aussi mis KO ses chances de conquête d’une ceinture mondiale alors qu’il etait proche du but. La décision audacieuse du boxeur congolais d’affronter Joseph Parker dans un délai suicide de deux jours seulement a eu un coût sportif pour lui. La défaite par KO a fait dérailler sa course au titre IBF de la catégorie.
Le boxeur de 33 ans a été désigné pour affronter Parker dans un laps cours de temps, après que le challegner initial, le champion du monde poids lourds IBF, Daniel Dubois, a déclaré forfait pour cause de maladie.
Plutôt que de rater l’opportunité de combattre à Riyad (Arabie Saoudite), samedi dernier, le Néo-Zélandais a préféré affronter Bakole, 21-2 (16 KOs).
Après que les deux parties se soient mises d’accord sur les conditions à la dernière minute, Bakole s’est envolé vers le Moyen-Orient.
Sans surprise, faute de préparation, après un peu plus de cinq minutes de combat, le pugiliste congolais a été touché à la tête et contraint à l’abandon par arrêt de l’arbitre au deuxième round.
Parker a ainsi conservé son titre intérimaire WBO et reste confortablement installé sur un siège qui lui assure une nouvelle chance de titre mondial.
Quant à Martin Bakole, il était censé affronter le poids lourd africain Efe Ajagba au cours d’un combat éliminatoire final pour la ceinture rouge et or de Dubois le 2 mai.
Mais alors que cet affrontement semblait prêt, un porte-parole de l’IBF a déclaré que le Congolais n’est plus dans une position favorable pour combattre Dubois.
Il semble plutôt que l’organe des sanctions voudrait accorder cette opportunité à un combattant plus bas dans le classement.
Quant à Ajagba, il reste éligible pour participer à une éliminatoire finale de l’IBF, bien que son combat contre Bakole n’ait pas encore été confirmé. Il pourrait en effet choisir d’affronter un autre adversaire à la place du Congolais.
Financièrement, le combat Bakole – Ajagba était un cadeau empoisonné. Sportivement, le Congolais compromettait ses chances de conquérir une ceinture mondiale.
Didier MBOKANDJA