Lors de sa rencontre avec les élus et personnalités de l’Union sacrée samedi 21 décembre 2024, le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a pas caché sa déception face au déficit de gestion de cette méga plateforme politique du pouvoir, par les membres du présidium qui la composent. Ainsi, le président de la République a-t-il ordonné l’élargissement de la direction du présidium à d’autres chefs des regroupements et partis politiques ayant des élus au sein des chambres parlementaires.
Sans détour face aux parlementaires de l’Union sacrée ce samedi, Félix Tshisekedi a, pendant près d’une trentaine de minutes, tapé du poing sur la table concernant le fonctionnement de l’Union sacrée. «Je n’ai pas créé l’Union sacrée pour le partage du gâteau, mais plutôt comme un cadre qui devrait être au-dessus de toute appartenance politique pour servir notre cher pays», a-t-il lancé à la cantonade.
Tshisekedi a davantage invité les sociétaires de l’Union sacrée a lui emboîter le pas, afin de contribuer au développement de la République. «Je vous demande de faire de même et que celui qui estime que cette voie que j’ai choisie ne lui plaît pas n’a qu’aller ailleurs (Tokabuana)», a-t-il dit en lingala.
Contrairement à toutes ses précédentes rencontres, le chef de l’Etat n’a cependant pas évoqué la très controversée question de la réforme constitutionnelle. L’on peut toutefois signaler qu’au niveau de cette famille la tendance de certains leaders est déjà connue.
Il s’est rendu par la suite à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central, pour passer la fête de Noël avec la population de ce coin. Une très forte mobilisation ainsi que la relance de quelques travaux de terrain s’observent dans cette partie du pays depuis l’arrivée du chef de l’État.
GT