56 nouveaux cas de Mpox ou variole du singe confirmés au laboratoire ont été enregistrés en RDC à la 46ᵉ semaine épidémiologique qui s’est tenue du 11 au 16 novembre 2024, selon un rapport du Centre des opérations d’urgence de santé publique (Cousp) de l’Institut National de Santé Publique (INSP) qui coordonne la riposte à cette épidémie.
La même source a indiqué qu’au cours de la même période, le pays a enregistré 478 cas suspects de cette maladie dont un décès.
Au cours de la 46ᵉ semaine épidémiologique, l’on a constaté une prédominance des cas notifiés dans les provinces du Nord et Sud-Kivu et de la Tshuapa où l’on dénombre environ 70 % de cas suspects au cours de la période concernée.
Le cumul partiel depuis le début de l’année 2024 est de 45.902 cas suspects notifiés, 10.309 cas confirmés au laboratoire et 1.160 décès, soit une mortalité globale des cas suspects de 2,52 % et une mortalité globale des cas confirmés de 0,42 %.
Le Centre des opérations d’urgence de santé a relevé quelques points saillants dans la riposte à la Mpox, à savoir la poursuite de la vaccination dans la zone de santé Kokolo à Kinshasa, la révision du plan de vaccination selon la nouvelle stratégie en cours, le briefing des prestataires de Kinshasa, les préparatifs du second passage de la vaccination dans les zones de santé du premier bloc et la réception de 100.000 doses de vaccin en provenance de l’Allemagne.
On rappelle que la province de l’Équateur a vacciné 5.431 personnes, le Nord-Kivu 13.414, le Sud-Kivu 22.918, le Sud-Ubangi 5.500 et la Tshopo 2.184.
La Mpox est une maladie virale qui se transmet principalement par contact étroit. À la suite de l’augmentation des cas en RDC, l’OMS a déclaré, le 14 août dernier, que l’épidémie de Mpox et la propagation d’une nouvelle souche en Afrique de l’Est et centrale constituaient une urgence de santé publique de portée internationale. Il s’agit du niveau d’alerte mondiale le plus élevé en vertu du droit international de la santé.
LM