Au cours du conseil des ministres qui s’est tenu vendredi 8 novembre à la cité de l’Union africaine, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait part aux membres du gouvernement des plaintes des Congolais travaillant chez des expatriés, particulièrement les indo-pakistanais, les Chinois et les libanais concernant leurs conditions de travail.
Selon lui, ces derniers prestent sans bulletin de paie. Il n’existe non plus un quelconque contrat de travail qui les lie à leurs employeurs, encore mois une prise en charge médicale adéquate.
Aussi, le chef de l’Etat a-t-il chargé le ministre de l’Emploi et du Travail, Ephraïm Akwakwa Nametu d’oeuvrer de concert avec l’Inspection générale des finances (IGF) pour mettre en place un mécanisme de contrôle régulier dans ce secteur. «Dans le souci de mettre fin à l’exploitation des employés congolais par leurs employeurs expatriés, il a engagé le ministre de l’Emploi et du travail, par ses services spécialisés, en associant l’inspection générale des finances (IGF) à initier la mise en place des mécanismes de contrôle régulier pour décourager ses abus et faire respecter toute la réglementation de la République en matière de travail et veiller à l’application de sanctions prévues», indique le compte-rendu du conseil fait par la ministre de la Culture, Yolande Elebe Ma Ndembo.
Un rapport sur cette situation est ainsi attendu à la fin du mois de décembre.
JB