Alors que la ville de Kinshasa est confrontée à un sérieux problème de mobilité, en dépit des mesures prises en vue de lutter contre les embouteillages, caractérisées notamment par la circulation alternée et à sens unique à certaines heures de la journée, le président de la Commission nationale de prévention routière (CNPR), Robert Matalatala se veut rassurant quant à une solution durable à ce problème. Alors qu’il intervenait sur Top Congo FM, il a indiqué qu’il y avait «une réunion d’évaluation avec toutes les parties pour des réajustements à faire pour pouvoir apporter des solutions à cette situation.
Cette assurance intervient au moment où l’on a observé que tout s’est bien passé la première semaine de l’expérimentation du dispositif de sens unique alterné. On a remarqué la fluidité du trafic sur les artères où on a appliqué le sens unique alterné. «Mais, nous constatons que ces derniers temps, il y a un petit relâchement qui fait qu’il y a des embouteillages sur ces mêmes itinéraires dédiés au sens unique alterné», a fait remarquer Robert Matalatala pour qui «la police a une grande part de responsabilité, parce qu’elle a le rôle répressif. En principe, la Police doit être sur le terrain à tout moment».
Aux heures destinées à la mise en place de ce dispositif, le trafic se densifie et ceux qui ne sont pas véhiculés sont obligés de marcher à pied sur ces différentes artères. Ceux qui ont des véhicules passent des heures dans des embouteillages, alors que ce dispositif était censé fluidifier le trafic.
C’est depuis mardi 29 octobre 2024 que ce dispositif de sens unique alterné a été mis en place. Il concerne le tronçon Mondjiba-Kintambo de 5 h à 10 h. Une quatrième bande de circulation est dédiée exclusivement au sens Kintambo-Magasin vers la Gare centrale. Dans la soirée, à partir de 15 h, le dispositif est inversé pour le retour des véhicules vers Kintambo-Magasin.
Ces mesures proposées par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, ont été discutées et adoptées en conseil des ministres et placées sous l’encadrement du vice-premier ministre, ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo et du ministre d’Etat aux infrastructures, Alexis Gisaro. La commission chargée d’en superviser l’application est notamment composée de la Commission nationale de prévention routière et de l’Office de voirie et drainage.
LP