A Bruxelles, le lundi 21 octobre 2024, la première ministre Judith Suminwa Tuluka, a été débordée d’activités. A l’ambassade de la RDC, elle s’est entretenue avec des représentants européens et des membres de la communauté congolaise de Belgique avan d’échanger avec quelques personnalités de l’Union européenne. Elle s’est entretenue notamment avec Jutta Urpilainen, la commissaire européenne aux partenariats internationaux. Leurs échanges ont tourné autour du renforcement des relations entre la RDC et l’Union Européenne dans les domaines de l’électricité et des infrastructures, avec un accent sur le corridor de Lobito, considéré comme un projet bénéfique pour l’essor économique de la région.
Les échanges entre Suminwa et Jutta ont permis de mettre en avant les projets d’électrification en RDC, en vue du développement économique du pays. L’importance de ces infrastructures pour le bien-être des Congolais a été soulignée.
Les instruments mis en place pour améliorer les secteurs de la santé et de l’éducation ont également été abordés. Ces initiatives sont essentielles pour le développement humain et la lutte contre la pauvreté.
Situation à l’Est de la RDC
La situation sécuritaire et humanitaire à l’Est du pays a été un point majeur des préoccupations de deux personnalités. La première ministre a plaidé pour une attention accrue de la part de l’Union européenne sur cette crise persistante.
Diversification économique et emploi
La diversification de l’économie congolaise a été au cœur des discussions, avec un accent sur la création d’emplois pour la jeunesse. Judith Suminwa a exprimé la nécessité de développer des secteurs alternatifs pour réduire la dépendance aux ressources naturelles.
Certification des minerais
Un autre sujet sensible a été la mise en place d’un système de certification de l’origine des minerais, surtout à la lumière de l’accord controversé entre la Commission européenne et le Rwanda pour l’exploitation de minerais, alors que l’Occident est critiqué pour son silence sur le pillage des ressources minières de la RDC. Un pillage favorisé par l’agression rwandaise sous couvert du mouvement terroriste M23.
KB