Depuis le mardi 8 octobre 2024, l’Inspection générale des finances (IGF), est entrée dans une phase décisive de son histoire. En effet, c’est ce jour-là que le président de la République, Félix Tshisekedi, a procédé à l’inauguration du nouveau bâtiment de cet important service de l’Etat.
Ce bâtiment qui se dresse fièrement sur l’avenue du Haut-Commandent, comporte 8 niveaux qui disposent de 250 bureaux, de 5 salles de réunion de 50 places chacune, d’une salle de conférence de 300 places, de 60 toilettes, de 5 cafétérias de 30 places chacun, d’un restaurant de 80 places, de 4 ascenseurs, de 50 caméras de surveillance et d’un équipement d’anti -incendie et détecteur de feu.
Bel exemple
Les observateurs qui ont assisté à cette cérémonie d’inauguration, notent qu’en construisant ce bel édifice, Jules Alingete a prouvé que sa mission ne consiste pas seulement à traquer les maffieux qui saignent les finances publiques dans les services de l’Etat, mais également à montrer le bon exemple de la gestion rigoureuse des moyens à sa disposition.
Car, ériger en si peu de temps, sur fonds propres, un bâtiment flambant neuf sur une surface de 7.587,90m² avec seulement une somme de 8.647.580,32 USD, soit un coût moyen de 1.080 USD par mètre carré, mérite d’être salué.
A sa place, plus d’un mandataire véreux auraient gonflé les chiffres pour empocher une bonne partie du montant.
Sur les 400.000 USD qu’il recevait chaque mois, Alingete épargnait la moitié. C’est grâce à cette épargne que l’Inspecteur général de l’Inspection des finances chef de service, a réussi à construire ce joyau qui marquera à jamais l’histoire de ce service de l’Etat.
Augustin Matata Ponyo, condisciple de Jules Alingete à la faculté d’Economie de l’Université de Kinshasa, ne tarit pas d’éloges sur le remarquable travail fait par l’IGF Jules Alingete, en comparant le coût de l’immeuble de l’IGF à celui déboursé pour l’érection de l’immeuble intelligent du gouvernement central.
C’est dire que s’appliquant à lui-même le principe de bonne gestion, l’IGF Alingete est parvenu a désarticulé la surfacturation pratiquée par la plupart des mandataires publics.
Le Maximum