Les mandataires publics ont réitéré leur détermination de rentabiliser les entreprises sous leur gestion dans le délai convenu. Ils s’y sont engagés devant la 1ère ministre Judith Suminwa Tuluka mercredi 24 juillet lors d’une cérémonie de signature du contrat de mandat entre le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa.
Lambert Mende Omalanga, président du conseil d’Administration des Lignes maritimes congolaises (LMC) a salué la ligne de conduite fixée par la 1ère ministre, Judith Suminwa. «Le gouvernement est l’actionnaire unique de la plupart de nos entreprises. C’est de bon droit qu’il nous trace la ligne de conduite à suivre concernant les procédures à respecter pendant le timing convenu, pour atteindre les objectifs qui sont naturellement ceux de rentabiliser ces entreprises qui sont sous notre gestion», a-t-il indiqué.
Même son de cloche du côté de Thierry Monsenepwo, président du Conseil d’administration du Cobil SARL, qui a salué lui aussi le discours limpide de la 1ère ministre. «Les paroles de la 1ère ministre ont été assez claires sur cette question. Il a fallu qu’elle puisse insister sur le besoin de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, mais aussi du sens du devoir, parce que chaque entreprise du portefeuille garde un secteur précis de la vie des Congolais. Si toutes ces sociétés deviennent réellement performantes, nous allons réaliser de grandes choses», a-t-il expliqué.
Composé de 23 articles, le document fixe la durée du mandat et détermine les droits et obligations de chaque partie du contrat.
A titre illustratif, le mandataire devra rendre compte de l’exécution de son mandat, dans les formes et délais prévus par les statuts et à chaque fois que le mandant le requiert. Il a également l’obligation de faire preuve d’une gestion transparente, orthodoxe et axée sur le résultat.
GT