Le 25 mai était une journée particulière à l’Université de Kinshaa (UNIKIN) avec la visite de travail de l’Inspecteur général des finances-chef de service Jules Alingete Key accompagné d’une équipe considérable d’inspecteurs généraux des finances pour prendre part à une conférence-débat organisée par le Forum économique de la faculté des sciences sociales et économiques de l’UNIKIN sous le thème «le contrôle a priori : une ingérence ou une mesure prudentielle». Face aux professeurs, chefs de travaux et assistants et étudiants, Jules Alingete a, dans son exposé, démontré le bien-fondé du contrôle a priori dans le cadre de la patrouille financière ainsi que son impact dans la prévention des cas de mauvaise gouvernance qui sont à la base de la régression du pays. Répondant à ceux qui estiment que que le contrôle à priori est une ingérence dans la gestion, Jules Alingete a rappelé que cette démarche est axée sur trois types de contrôle: le contrôle à priori, le contrôle concomitant et le contrôle à posteriori.
Au regard de ces différents contrôles, le contrôle à priori présente plus d’avantages entre autres de palier aux insuffisances du contrôle à posteriori. «Nous avons démontré que le contrôle a posteriori mis en place depuis trois ans en RDC ne constitue pas une ingérence dans la gestion. Il est encore moins une cogestion mais il est un type de contrôle qui existe ailleurs et qui était déjà prévu dans toutes des dispositions de notre pays mais qui, malheureusement, n’était pas activé», a-t-il expliqué avant d’ajouter que l’exercice de ce contrôle a priori n’entrave en rien la gestion mais constitue tout simplement une prévention, un mécanisme dont la finalité est de préserver la gestion des finances publiques en tant qu’il empêche les irrégularités dans la gestion des finances publiques.
Selon Jules Alingete Key, cet exercice a permis au pays de progresser en matière de la bonne gouvernance. Il a ensuite invité les professeurs et les étudiants de s’approprier la vision du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans sa lutte contre les antivaleurs dans la gestion. «La lutte contre les antivaleurs dans la gestion publique constitue aujourd’hui la voie par excellence de libérer notre pays de certaines pesanteurs afin d’arriver plus tard vers le véritable développement», a-t-il fait constater.
Cette intervention de l’IGF a fortement ému le recteur de l’UNIKIN Jean Marie Kayembe qui a rendu un vibrant hommage aux animateurs et enseignants de la faculté des sciences économiques et sociales à l’origine de ces assises. «Je remercie les animateurs de la Faculté des Sciences Economiques et Sociales qui ont su nous amener et le Chef de service de l’IGF qui nous a permis IGF à l’UNIKIN- Que vive la Patrouille Financière! de comprendre essentiellement le contrôle a priori, concomitant et à posteriori», s’est-il réjoui.
Les organisateurs de cette conférence-débat, satisfaits d’avoir atteint leur objectif, ont précisé que bien que l’instauration de la patrouille financière a suscité des critiques dans les médias, son importance était salvatrice pour la protection des finances publiques. «Nous sommes satisfaits et éclairés par les explications de l’inspecteur général – chef de service Jules Alingete Key sur la nécessité de la patrouille financière dans un contexte économique comme le nôtre», a fait savoir Bushabu Joël, le président du FDREC.
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