Le directeur général l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration entre la RDC et les partenaires privés (APCSC), Freddy Yodi Shembo et le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ont co-animé mardi 19 mars 2024 à Kinshasa, un briefing avec la presse nationale autour des missions, champs d’application, projets prioritaires et perspectives de l’APCSC.
Dans son introduction, Freddy Yodi Shembo a rappelé les étapes cruciales du programme des investissments dans les infrastructures congolaises par Kinshasa grâce aux ressources minières par le trésor public, les bailleurs de fonds et les partenariats publics-privés.
Il a souligné la volonté du président Félix-Antoine Tshisekedi et son gouvernement d’innover et étendre les contrats sino-congolais à plusieurs programmes, conventions, domaines et projets. «La structure que nous conduisons aujourd’hui a vocation de piloter, c’est-à-dire initier, manager des projets colossaux, des partenariats publics-privés de l’ordre d’un minimum d’1 milliard USD dans les domaines des infrastructures et des ressources naturelles. Nous ne nous limitons plus aux Chinois. Nous avons dorénavant la mission aujourd’hui de parler à divers autres partenaires, américains, européens, émiratis, etc. Et nous sommes appelés à être l’interface du gouvernement dans toutes les conventions de collaboration. Dans ce cadre, l’APCSC ne limite plus son action aux seuls minerais. On s’étend sur toutes les autres ressources naturelles comme les hydrocarbures, les terres arables, les forêts qui sont autant de ressources naturelles pouvant être valorisées et mises à contribution pour faciliter la construction des infrastructures de notre pays et faciliter son développement», a-t-il expliqué.
Pour Freddy Yodi Shembo, l’APCSC est donc une structure avec des attributions transversales qui va permettre de résoudre le paradoxe d’extrêmes richesses naturelles juxtaposées à une extrême précarité d’infrastructures en RDC.
Évoquant la relance des activités du programme sino-congolais, le directeur général de l’APCSC reste optimiste. «Nous comptons gagner ce pari par l’application d’un principe simple : les structures existent mais ce sont les hommes qui les animent. Lorsque vous prenez des hommes qui ont une conscience déterminée pour accompagner le développement du pays, on peut y arriver. Nous allons nous assurer que cette convention opère dans le strict respect de l’esprit de la convention», a-t-il souligné.
JMM avec le Maximum