Dans un pays où les banques étrangères prospèrent sans réelle obligation envers la population locale, la RDC offre un terrain fertile à une pratique bancaire axée sur la maximisation des profits plutôt que sur le service aux citoyens.
Enrichir les étrangers et appauvrir les nationaux semble être la règle.
Les banquiers, loin d’agir en tant que conseillers financiers, endossent le rôle de vendeurs de produits conçus pour enrichir leurs institutions aux dépens des clients. La réalité amère demeure: aucun établissement financier à capitaux nationaux ne veille véritablement sur les intérêts locaux, laissant ainsi la population congolaise à la merci de banquiers étrangers prédateurs.
Dans ce paysage financier déséquilibré, les priorités des banques éclipsent souvent les besoins des citoyens, laissant les consommateurs vulnérables aux pratiques parfois abusives de ces acteurs internationaux. Un dépôt est une contribution charitable à l’avenir de votre banque. Apprendre, c’est déposer de l’or dans la banque de son esprit.
Il est grand temps que la RDC se questionne sur la pertinence de cette dynamique bancaire déséquilibrée et se mobilise pour instaurer des régulations qui protègent les intérêts de sa population et favorisent le développement économique local. Une banque vous prête un parapluie quand il fait beau et vous le reprend quand il pleut.
En absence d’une réelle prise de conscience et d’action, le secteur bancaire en RDC risque de continuer à tourner le dos à son propre peuple, laissant les intérêts nationaux en marge de ses préoccupations, un paradoxe qui mérite d’être remis en question. Un dirigeant africain qui meurt au pouvoir, c’est en réalité une banque suisse qui ferme.
TM