Dans un communiqué publié mardi 27 février et parvenu à nos rédactions, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lance une mise en garde face aux actes de corruption signalés en marge des élections des gouverneurs de provinces et sénateurs. «La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’elle est saisie des actes de corruption de certains prétendants candidats Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province auprès de certains grands électeurs que sont les Députés Provinciaux d’une part, et d’exigence des sommes d’argent aux candidats Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province en échange des suffrages par certains Députés Provinciaux d’autre part», peut-on lire das un communiqué signé par Patricia Nseya, rapporteure de la centrale électorale.
Par ailleurs, la CENI rappelle que la corruption constitue «un acte répréhensible et une infraction prévue et punie par le code pénal congolais». Elle annonce son intention de saisir les juridictions compétentes pour des enquêtes et éventuellement des sanctions exemplaires. Au regard des mésaventures vécues par plus de 80 caciques des différentes formations politiques invalidés dernièrement à l’initiative de la CENI, cette mise en garde n’est pas à prendre à la légère.
Le calendrier réaménagé de la CENI prévoit les élections des sénateurs le 31 mars 2024 et celles des gouverneurs le 7 avril 2024.
KL