Le bilan des échauffourées qui ont éclaté entre la population manifestant contre des cas répétitifs de vol à main armée et les forces de défense et de sécurité à Kimpese ne fait que s’alourdir. Il est passé de un à cinq morts dont trois policiers.
Outre les pertes en vies humaines, on dénombre plusieurs dégâts matériels et plus d’une dizaine de blessés, selon des sources sur place.
Les autorités provinciales confirment les faits et rallongent la liste de dégâts matériels avec l’incendie du bureau de la police et de la résidence d’une autorité des forces de l’ordre située au quartier Ime.
À en croire les sources de la société civile locale, la situation est redevenue normale et la circulation a repris depuis le matin de ce mercredi sur la Nationale n°1 après deux jours de tension à Kimpese.
Pour sa part, le gouvernement provincial annonce une série de mesures pour le rétablissement de l’autorité de l’État, parmi lesquelles l’instauration quotidienne du couvre-feu entre 20 heures et 5 heures du matin afin de «traquer tous ceux qui portent illégalement les armes», a indiqué le ministre provincial de l’Intérieur.
On rappelle, ce sont les cas d’insécurité enregistrés dans la cité de Songololo dont l’attaque des formations médicales qui constituent la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, obligeant toutes les forces vives à initier trois jours de ville morte du 29 au 31 janvier 2024. Des journées ville morte que les services de sécurité ont tenu à annuller la veille.
PB