Pour sa première phase consistant en la construction des bâtiments essentiels et publics, le Programme de développement local des 145 territoires de la RDC (PDL-145T), conçu, notamment, pour améliorer le cadre de vie des populations rurales a déjà coûté 511 millions USD au gouvernement. Une opération qui s’est effectuée par l’intermédiaire de trois agences d’exécution, à savoir la Cellule d’exécution des financements en faveur des Etats fragiles (CFEF), le Bureau conjoint de coordination (BCCO) et le Programme des Nationst-Unies pour le développement (PNUD). Mais il en faudra encore un peu plus, selon le ministre des Finances, Nicolas Kazadi. Sur Top Congo FM, l’argentier national a révélé que les trois agences ont fait état de surcoûts chiffrés à environs 100 millions USD. «Nous avons déjà commencé pour Kinshasa. La Banque mondiale est déjà engagée dans un programme de gratuité dans certaines localités et là, nous avons-nous-mêmes mis 41 millions USD pour toute la ville de Kinshasa pour une année. Pour 2023, ça va coûter un peu plus cher, soit environ 200 millions USD parce qu’on voudrait toucher tout le pays. Nous allons le faire et nous avons déjà reçu la promesse des bailleurs dont la Banque mondiale de nous accompagner dans cette extension pour le PDL-145T», a-t-il expliqué en soulignant que «ces surcoûts sont censés être financés avec le reliquat de 200 millions USD qu’on a mis de côté».
Le ministre des Finances s’est montré optimiste quant à l’aboutissement heureux de cet immense et ambitieux programme de développement à la base. «Je suis d’abord et avant tout satisfait de la manière dont nous l’avons conçu et le finançons. A l’heure actuelle, je peux dire qu’il n’y a pas de scandale de mauvaise gestion, de détournement de fonds sur le PDL-145T, de manière générale. D’ailleurs, les 511 millions USD qui constituaient la première phase, c’est-à-dire la construction des bâtiments essentiels, bâtiments publics, ne sont même pas encore achevés. On n’a même pas encore fini de les consommer», a-t-il conclu.
PK