Le vice-1er ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières Peter Kazadi a présidé mercredi 21 juin 2023 à Kinshasa, une triple activité, à savoir; la cérémonie de clôture de la première phase des opérations de marquage d’armes qui a eu lieu dans la partie Est du pays, la poursuite des mêmes opérations au niveau des provinces restantes ainsi que le lancement de marquage d’armes détenues légalement par des civils.
Le patron de la territoriale a indiqué que ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, facteurs d’insécurité dans le pays et dans la sous-région. Kazadi a également signalé qu’environ 314.000 armes ont été déjà marquées dans six provinces, notamment Kinshasa, Nord et Sud-Kivu, Kongo-Central, Ituri ainsi que le Tanganyika. «Depuis son élection à la magistrature suprême, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait de la réduction de la violence armée, par la lutte contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre en vue de la restauration de la paix et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, plus particulièrement à l’Est du pays, son cheval de bataille. C’est dans ce cadre justement que le processus de marquage d’armes, démarré en janvier 2015, continue jusqu’à ce jour. Actuellement, les statistiques s’élèvent à plus de 314.000 armes marquées dans la province de Kinshasa, les provinces du Kongo-Central, de l’Ituri, du Tanganyika et du nord et Sud-Kivu», a-t-il précisé tout en expliquant que «les armes nouvellement marquées passent à l’enregistrement, et ensuite un code unique de marquage est attribué à chacune d’elles, conformément aux directives du Centre régional sur les armes légères dans la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les États limitrophes».
Quant au lancement du marquage d’armes détenues par les civils, le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur a laissé entendre qu’il existe à ce sujet un programme élaboré par le gouvernement. «Eu égard à la menace que présente la circulation illicite des ALPC en RDC, le gouvernement congolais a défini un programme national de marquage incluant les procédures opérationnelles qui comportent premièrement le déploiement des équipes de marquage au niveau de chaque province afin d’accélérer le processus. Ensuite, le marquage de toutes les armes détenues légalement par des civils, enfin la recherche des partenaires techniques et financiers pour ce processus», a-t-il souligné. Organisée par la Commission nationale des armes légères et de petit calibre et de réduction de la violence armée (CNC-ALPC) avec l’appui de l’UNMAS, cette cérémonie s’est déroulée en marge de la 14ᵉ réunion ordinaire du Comité consultatif technique du Centre régional sur les armes légères et de petit calibre (RECSA), qui a eu lieu en RDC.
HO