La France a exprimé mardi 30 mai ses «plus vives inquiétudes» au sujet de la loi anti-homosexualité adoptée en Ouganda qui prévoit de punir de lourdes peines les relations entre personnes de même sexe, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Face à cette «grave violation des droits de l’Homme et des engagements internationaux de l’Ouganda, y compris de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples», Paris «appelle les autorités ougandaises à renoncer à cette loi et exprime son soutien à toutes les personnes “LGBT” en Ouganda», souligne la porte-parole du Quai d’Orsay.
Entre autres protestations internationales, le président américain Joe Biden a également dénoncé lundi 30 mai une «atteinte tragique» aux droits humains et étudie les conséquences de cette loi sur «tous les aspects de la coopération entre les États-Unis et l’Ouganda», notamment l’aide et les investissements, selon un communiqué de la Maison Blanche.
Cette loi bénéficie d’un large soutien populaire et les réactions d’opposition ont été rares dans le pays, dirigé d’une main de fer depuis 1986 par Yoweri Museveni.
Avec Le Figaro