La société minière de Kilo-moto (SOKIMO) fait face à l’envahissement de ses sites miniers. Le directeur général Pistis Bononga Tokole propose deux solutions susceptibles de permettre à son entreprise de récupérer six permis d’exploitation actuellement accaparés par les forces négatives : la restauration de la paix et la mise en valeur (l’exploitation).
C’était au cours d’une conférence de presse au terme de sa première mission en Ituri et le Haut-Uélé. «Lorsque nous allons mettre en valeur nos carrés miniers, c’est à ce niveau-là que nous pouvons sécuriser nos périmètres d’exploitation. Nous plaidons auprès du gouvernement provincial et central pour la restauration de la paix dans l’est du pays afin que nos carrés miniers soient sécurisés», a-t-il lancé.
Pistis Bononga Tokole déplore le fait que certains carrés miniers de la SOKIMO, notamment celui de Nizi, localité située dans le territoire de Djugu, soient transformés en Zone d’exploitation artisanale (ZEA) où les groupes armés et des personnes non attitrées exploitent l’or de manière illégale.
S’agissant de la question de la spoliation de concessions de la SOKIMO dans certains quartiers périphériques de la ville de Bunia, notamment à Dele, le DG a annoncé la mise en place d’une commission chargée de trouver des solutions à l’amiable afin de prévenir la résurgence de conflits communautaires.
Par ailleurs, Pistis Bononga a indiqué que les contrats léonins conclus au non de la société seront résiliés tandis que ceux qui préservent les intérêts de la SOKIMO seront renforcés.
Il a précisé que la résiliation des contrats léonins sera prise à l’issue du rapport de la commission juridique ad hoc à l’occasion de l’analyse de tous les contrats signés précédemment par la SOKIMO.
LE MAXIMUM Avec ACP