La Conférence des parties COP27, dont l’objectif est de faire le point sur l’application de la Convention sur le climat et négocier les nouveaux engagements se tient depuis le 06 novembre 2022 à Sharm-el-Sheikh (Egypte) dans le but de répondre à l’urgence climatique.
Au fur et à mesure que les années passent, les pays Africains détenteurs de grandes forêts, dont la forêt du bassin du Congo, deuxième après celle de l’Amazonie, découvrent que les grands pollueurs ne respectent pas leurs engagements, notamment la réduction des émissions des gaz à effet de serre et la contrepartie en argent destiné à compenser les efforts de protection consentis par les détenteurs de grandes forêts.
En dépit de ce non-respect des engagements de la part de grands pollueurs, ceux-ci multiplient des subterfuges pour pousser les détenteurs de grandes forêts à prendre davantage des engagements, ce qui paraît comme un «dribble», car leur attitude laisse penser qu’il n’y a jamais eu d’urgence climatique au vrai sens du mot. Par contre, la rhétorique «sauvons notre planète» apparaît comme un simple slogan, mieux un mot d’ordre qui ne doit être respecté que par un seul groupe des «parties». Ainsi, la COP apparaît comme un prétexte pour les puissants qui veulent empêcher les faibles d’exploiter leurs blocs pétroliers ou leurs tourbières.
Comme si le rôle des africains sur la terre était de protéger le climat au bénéfice de ceux qui le polluent.
Avec la COP27, les Africains attendaient de leurs dirigeants non pas un trop-plein d’engagements, qui pèserait sur le continent, mais plutôt la concrétisation des engagements pris par les pays grands pollueurs en termes de contrepartie financière comme compensation.
JM