La RDC a fait entendre sa voix dans différents panels, à la COP 27 qui se clôture ce vendredi à Charm-El-Cheikh (Egypte) où la vice-première ministre de l’Environnement, Eve Bazaiba et le ministre de l’Industrie, Julien Paluku ont rappelé que la RDC est le “pays solution” face aux enjeux liés au climat.
Lors des travaux, Julien Paluku a démontré que son pays était la meilleure destination au monde pour la fabrication des batteries électriques grâce à ses minerais stratégiques dont le cobalt, le lithium et le manganèse.
Participant au panel sur la décarbonisation de l’industrie africaine, il a expliqué le rôle que joue le Congo-Kinshasa dans la transition énergétique. «Le monde entier parle de notre pays en termes de réserves en forêt, en minerais mais jamais on a su que nous constituons également la solution dans la transition énergétique. Maintenant qu’il y a cette conférence mondiale sur le climat, nous avons démontré la vision du chef de l’État, nous avons présenté nos atouts. Et on a insisté sur le fait qu’on ne peut jamais entrer en pleine transition énergétique, ni écologique, sans la RDC. Cela à travers ses forêts, ses minerais. Vous savez que dans le bassin du Congo, notre pays regorge le 1/5 de toutes les réserves du monde. Il est tout à fait normal que cela soit dit, soit connu. Au-delà des forêts, nous avons le lithium, le cobalt, le manganèse, le nickel et d’autres minerais qui entrent dans les précurseurs de la fabrication des batteries électriques.
C’est cela la communication que nous sommes en train de faire pour que nous rassurions désormais que la RDC soit l’interlocutrice valable dans le changement climatique. Et les fonds verts qui circulent dans le monde, ne peuvent aller ailleurs si ce n’est qu’en RDC. Nous allons mettre en place une cellule scientifique qui va quantifier le CO2 que nous éviterons en produisant les précurseurs de la fabrication des batteries électriques», explique-t-il.
Le ministre de l’Industrie a, par ailleurs, assisté au stand de la RDC lors la cérémonie de signature de l’accord de partenariat entre la RDC et les États-Unis d’Amérique sur le renforcement du leadership de la RDC sur le climat et la conservation des écosystèmes.
A cette réunion, les États-Unis étaient représentés par le secrétaire d’État à la Croissance économique, à l’énergie et l’environnement, José Fernández, tandis que la RDC l’a été par la vice-première ministre, ministre de l’Environnement et du développement durable, Eve Bazaiba. «Nous sommes à la COP 27 pour concrétiser ce processus. Il s’agit de la mise en place d’un groupe de travail entre les Etats-Unis et la RDC. Nos partenaires américains ont pris l’engagement d’accompagner la RDC dans la réalisation de son idéal en tant que “pays solution” face à la crise climatique. Comme vous le savez, nous avons déjà dit que la RDC donne la réponse basée sur la nature face aux enjeux du climat. Cela a intéressé les Etats-Unis. Nous allons donc mettre en place un groupe de travail pour lier l’utile à l’agréable, c’est-à-dire lier la protection de l’environnement au développement durable, la transformation de nos ressources naturelles. Que ça soit l’exploitation du pétrole, de nos blocs gaziers ou autres minerais stratégiques ou encore la gestion rationnelle des ressources en eau ou l’adaptation à travers le projet agro-foresterie, agriculture en tenant compte des standards internationaux. Nous avons renouvelé notre engagement à protéger l’environnement et les nouvelles technologies en matière de développement pour que nous amenions notre peuple au développement durable», a-t-elle rappelé.
Les deux warriors du gouvernement Sama Lukonde ont également participé au panel sur le Fonds bleu sur le bassin du Congo.
MCP