Au nom du 1er ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le directeur de cabinet Paul-Gaspard Ngondankoy Nkoy-ea-Loongya, a présidé lundi 07 novembre 2022 à Kinshasa, la cérémonie de prise de possession administrative du siège ainsi que du patrimoine de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration entre la RDC et ses partenaires privés (APCSC), par la nouvelle équipe dirigeante.
Un transfert des pouvoirs qui a eu lieu entre Paul Mavulu Dof’Atandele, secrétaire général à la primature, et le directeur général entrant de cette Agence, Yodi Schembo, consacrant le démarrage effectif des activités de l’APCSC ainsi que les clés lui donnant officiellement la possession des lieux des mains du directeur de cabinet du 1er ministre. Il s’agit d’un classeur contenant les documents relatifs à la situation actuelle du BCPSC, l’état des lieux ou l’inventaire du patrimoine du BCPSC, du programme sino-congolais, un mémo relatif au projet de la Centrale hydroélectrique de Busanga, une brochure contenant quelques textes juridiques ainsi que le Décret n°08/018 du 26 août 2008 portant création, organisation et fonctionnement du BCPSC.
Ce transfert est intervenu après la remise et reprise qui a eu lieu samedi 05 novembre entre Moïse Ekanga Lushima, secrétaire exécutif sortant du BCPSC, et Paul Mavulu Dof’Atandele, secrétaire général à la primature, marquant ainsi la dissolution du BCPSC. Cette remise et reprise avait porté sur les mêmes éléments que ceux remis le 05 novembre par le secrétaire général à la Primature, à la nouvelle équipe dirigeante de l’APCSC.Dans son intervention, le directeur de cabinet du 1er ministre a donné les raisons de cette remise et reprise entre les deux comités sortant et entrant, mais aussi entre le secrétaire exécutif de l’ancien BCPSC et la primature, autorité de tutelle de cette structure.
Le Bureau de coordination était un service public déconcentré, sans personnalité juridique, rattaché à la Primature. Il ne s’agit donc pas ici d’une succession entre dirigeants d’une même structure. Il s’agit de la mutation d’une structure vers une autre. Le Bureau de coordination n’existe plus. C’est l’Agence de pilotage qui existe comme un établissement public, avec une nouvelle dénomination, une personnalité juridique et de nouveaux animateurs, nommés par le président de la République. Il était donc nécessaire que ceux qui avaient travaillé hier sous la tutelle du 1er ministre, puissent lui rendre compte de leur gestion afin que ce dernier puisse avoir tous les éléments du patrimoine et du personnel du Bureau, avant de les transmettre maintenant, de manière directe et effective, à la nouvelle Agence créée.
Le dircab du 1er ministre a aussi rappelé la disposition du décret qui prévoit que le personnel du Bureau de coordination devient automatiquement celui de l’Agence.Reste qu’il sera organisé leur nouveau statut (traitement, avantages, carrière…) selon le nouveau cadre organique qui sera proposé par la nouvelle direction, sanctionné par le Conseil d’administration, avant d’être approuvé par l’autorité de tutelle, à savoir le 1er ministre. Car, l’Agence étant devenue un établissement public, conformément aux textes de la loi, il doit être régi par le code du travail et par son statut spécifique, lequel sera proposé à la tutelle par les nouveaux organes de l’Agence.
Cette Agence, a-t-il encore précisé, va s’occuper de plusieurs autres contrats de partenariat, pas seulement celui qui unit jusque-là la RDC à ses partenaires chinois.
Après sa prise de possession administrative, le directeur de cabinet a, au nom de du 1er ministre, tenu une réunion d’orientation technique avec les nouveaux mandataires de l’Agence, portant essentiellement sur les missions de l’Agence, les prérogatives de ses organes (Conseil d’administration, direction générale et commissaires aux comptes) ainsi que sur quelques dispositions pratiques. Cette réunion technique sera suivie, plus tard, d’une réunion d’orientation stratégique et politique que présidera le chef du gouvernement.
Exhortant tous les les cadres, experts et agents de cette Agence au travail, le professeur Paul-Gaspard Ngondankoy a appelé la nouvelle direction à rester en phase avec le personnel issu du Bureau de coordination, à ne pas hésiter d’engager des réformes, mais pas dans la précipitation, afin d’assurer la continuité du service, pour un meilleur suivi des conventions de collaboration que l’État signe avec ses partenaires, publics et privés.
PM