Roland Ngoy de la société civile de Lubudi, s’exprimant au nom de la population des villages environnants la concession de Tenke Fungurume, accuse cette entreprise minière de polluer l’environnement en causant mort d’hommes et plusieurs maladies.
À l’en croire, on compte déjà plus d’une dizaine de morts aux côtés de plus de 50 malades.
Roland Ngoy plaide pour que cette entreprise prennent toutes les dispositions pour respecter les normes d’exploitation. «La population environnante de la concession de la société Tenke Fungurume (TFM) est exposée à une pollution qui ne dit pas son nom. Mais elle est abandonnée à son triste sort. Elle a tout fait pour être remise dans ses droits, mais en vain», déclare-t-il à la presse.
«Selon le code minier, il faut délocaliser et indemniser la population avant de commencer exploitation. Parce que cette exploitation a des conséquences néfastes au sein de la population. Quand on avait déclenché le processus de délocalisation et indemnisation, il fallait au moins trois mois avant, indemniser la population. Mais celà n’a jamais été fait. Jusqu’aujourd’hui où je vous parle, cette population là continue de subir», a-t-il ajouté.
L’activiste de la société civile souligne aussi que dans ces processus, ils ont à plusieurs reprises communiqué les listes de la population en droit de bénéficier de cette opération mais rien n’a été fait.
Il faut souligner que la population de Lubudi occupe cet espace depuis l’époque coloniale. «C’est juste après l’installation de l’usine que les problèmes sanitaires déplorés ont apparu. Des rapports ont été transmis à qui de droit, sans succès. C’est pour cela que nous avons décidé de nous adresser aux médias pour qu’ils nous aident à déclencher le processus de délocalisation de la population de Kabombwa qui a beaucoup souffert. Les villages de Kwetebala et Mwelampande sont eux aussi exposés aux mêmes maladies», a-t-il soutenu.
Le maximum avec agences