Y avait-il un problème au sein du BC Police ? On prend le risque de répondre par l’affirmative. Mais Kasongo Mpafu président du comité sportif de ce club s’est inscrit en faux contre cette affirmation : «c’était une fausse alerte, tout baigne dans l’huile au BC Police. Ça n’était qu’une saute d’humeur», a-t-il déclaré. Mais comment se fait-il qu’il a suffi d’un article de presse (Le Maximum de vendredi 29 avril dernier) pour assister à un remue-ménage au sein du comité de direction de cette équipe dont le revendicateur a reproché à l’auteur de l’article certains manquements dans les faits relatés, qui touchaient directement les membres dudit comité dont il fait partie.
Ayant compris où pouvait mener ce désordre bruyant, le président Kasongo Mpafu s’est interposé et, en sapeur-pompier, calmement, avec clarté et dans un langage limpide, a remis les choses dans leur contexte, calmant ainsi certains ardeurs «Comprenez que cela fait trois saisons sportives que nous sommes avec l’équipe et nous poursuivions un objectif. La première saison, nous nous sommes battus pour le maintien et pour remporter un challenge. Chose faite la saison dernière au cours de laquelle BC Police avait remporté le titre à l’Entente urbaine de basket-ball de Kinshasa-Ouest (EUBAKIN-OUEST), avant d’accéder à la Ligue, où on vient de signer un exploit avec notre participation à la phase de 8, éligible au play-off. Evidemment, toutes ces performances, c’est sous notre direction et avec l’apport combien important des responsables de la Police nationale congolaise, sous la houlette du général N’Zila qui s’occupe du sport au sein de cette organisation. Que le général N’Zila trouve, à travers ces quelques mots, l’expression de toute notre reconnaissance», a terminé le président du BC Police.
En réalité, c’est par inadvertance que cette partie de l’histoire du BC Police a été «oublié» dans l’article. Heureusement que cette omission involontaire vient d’être corrigée. Aujourd’hui que BC Police a presqu’atteint le sommet, étant pratiquement éligible au play-off, le temps ne doit plus être favorable à des petites chamailleries du genre «qui a fait quoi, etc.».Que l’on ne prête pas le flanc à la distraction. Autrement, la chute sera vertigineuse, irréversible et définitive. Comme des enfants observant le comportement des parents, tous les regards des composantes du BC Police sont braqués sur le général N’Zila, la seule personne qui a cru et qui a donné une chance survie à cette équipe.
HERMAN MALUTAMA